En guise de conclusion apparente à neuf jours d’œuvres animalières intrigantes à Londres, le street artiste a dévoilé mardi 13 août un nouveau graffiti qui a une nouvelle fois surpris les Britanniques.
Banksy aurait-il révélé la clé du mystère ? En conclusion apparente de neuf jours d’œuvres animalières intrigantes à Londres, le street-artiste a dévoilé ce mardi 13 août un nouveau graffiti, qui surprend une nouvelle fois les Britanniques.
Entre éléphants, pélicans et piranhas, le célèbre graffeur à l’identité inconnue suscite de multiples spéculations sur ses intentions en parsemant quotidiennement depuis le 5 août des animaux sur les murs de Londres, alors que ses œuvres sont habituellement espacées de plusieurs mois.
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Comme à son habitude, il revendique la neuvième sur son compte Instagram : un gorille soulève une bâche peinte sur un rideau métallique à l’entrée du zoo de Londres. Des oiseaux et une otarie en émergent, semblant s’échapper du parc animalier de plus de 10 000 pensionnaires, tandis que des paires d’yeux scintillent dans l’obscurité. De quoi alimenter une nouvelle fois les interrogations.
Frénésie animale
» Mon mari pense qu’il libère les animauxx », explique Sharmela Darne, une médecin de 50 ans venue du nord-est de l’Angleterre et visitant le zoo. Peut-être que c’est une question de liberté et de l’incertitude de la liberté. » dit-elle, interrogée par l’AFP.
En effet, ce travail semble expliquer l’origine des animaux dans les précédents graffiti. Selon BBC cette oeuvre conclut la frénésie animale déclenchée par l’apparition d’une chèvre perchée sur le conduit d’une façade. Lundi encore, un rhinocéros peint semblait grimper sur une voiture abandonnée dans un terrain vague.
Ces apparitions ont suscité de multiples théories sur l’engagement de l’artiste pour des causes telles que la défense des réfugiés ou le sort des Palestiniens. Des témoins interrogés par l’AFP devant les œuvres ont avancé l’hypothèse de références à la crise climatique, au conflit en cours à Gaza ou aux récentes émeutes d’extrême droite au Royaume-Uni. L’Observateur Il a affirmé que l’objectif était plus prosaïque : remonter le moral du public à un moment où les nouvelles sont sombres.
Alors que les œuvres de Banksy sont parties aux enchères pour des millions d’euros, certaines œuvres de cette série ont fini volées, démontées voire vandalisées. Le zoo de Londres promet de protéger celle apparue sur son territoire, d’une manière qui reste à déterminer, a expliqué à l’AFP l’un de ses responsables, Karl Penman. Surtout, pour lui, puisqu’il pourrait s’agir de la dernière : « Qui sait ? Si c’est la fin, alors quelle belle fin ! »
