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Baiser entre deux hommes, drag queens : « propagande woke grossière », selon Marion Maréchal


Deux hommes dont les lèvres se frôlent, des drag queens recréant La Sainte CèneUn mannequin transgenre : la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques a mis vendredi à l’honneur la communauté LGBT+, ce qui a déplu à une partie de l’extrême droite française.

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Le moment le plus marquant est un tableau intitulé « Fête » qui commence par l’image d’un groupe à une table, comprenant plusieurs drag queens célèbres (Nicky Doll, Paloma et Piche, reconnaissable à sa barbe blonde), rappelant le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

« Monsieur le Président, nous sommes tous heureux de ces Jeux de #Paris2024, et je n’ai aucune envie de parler politique ce soir. Était-ce vraiment nécessaire ? », a demandé la députée Rassemblement national Laure Lavalette sur le réseau social X.

« À tous les chrétiens du monde entier qui ont regardé la cérémonie d’ouverture et se sont sentis insultés par cette parodie de drag queen La Sainte Cène« Sachez que ce n’est pas la France qui parle, mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations », a ajouté la députée européenne Marion Maréchal (ex-Reconquête).

Menés par la DJ française Barbara Butch, militante féministe et lesbienne, plusieurs mannequins, dont la femme transgenre Raya Martigny, ont également défilé dans des tenues créées par des étoiles montantes de la mode (Alphonse Maitrepierre, Vincent Frédéric-Colombo, Gilles Asquin, Viktor Weinsanto, Kevin Germanier, Jeanne Friot, Solène Lescouët, The Frankie Shop).

Auparavant, dans une section du tableau « Liberté » intitulée « Amours parisiennes », le directeur artistique Thomas Jolly – qui avoue avoir été harcelé adolescent en raison de son homosexualité – avait mis en scène « un Paris où le désir s’affirme et s’exprime », selon le document présentant le déroulement de l’exposition.

Au terme d’une « chorégraphie sensuelle et aérienne évoquant la montée du désir », interprétée par des danseurs en costumes aux couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBT+, on a également pu voir deux hommes s’embrasser et un trio amoureux s’enfermer dans une pièce.

« On a du mal à apprécier les rares scènes réussies entre les Marie-Antoinette décapitées, les « trouples » qui s’embrassent, les drag-queens, l’humiliation des gardes républicains obligés de danser sur du Aya Nakamura, la laideur générale des costumes et des chorégraphies », a ajouté Marion Maréchal. « On cherche désespérément une célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi grossière. »

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Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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