Cela faisait plus de trois ans que Bachar al-Assad n’avait pas rendu visite à son allié iranien. Le 8 mai, le président syrien a rencontré le guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, ainsi que le président Ebrahim Raisi.
فيديو زيارة الرئيس #الأسد إلى #طهران ولقائه بقائد الثورة الإسلامية الإيرانية السيد #علي_الخامنئي، والرئيس #إبراهيم_رئيسي. pic.twitter.com/XGPXz7wmGI
— الوكالة العربية السورية للأنباء – سانا (@SanaAjel) 8 mai 2022
Au cours de la rencontre, il a souligné « l’importance de la poursuite de la coopération face aux tentatives des Etats-Unis d’attiser l’instabilité dans la région », selon un communiqué de la présidence syrienne.
Téhéran veut renforcer sa coopération avec Damas
De son côté, l’ayatollah Khamenei a mis en avant les relations « vitales » entre Damas et Téhéran. « Nous ne devons pas les laisser faiblir, mais au contraire nous devons les renforcer au maximum », a-t-il ajouté, selon un communiqué publié sur son site.
« Alors que les dirigeants des pays voisins s’associent à ceux du régime sioniste[Israël] et boire du café avec eux, les habitants de ces [mêmes] les pays descendent dans la rue et scandent des slogans antisionistes comme le jour d’al-Qods. C’est la réalité dans la région aujourd’hui », a-t-il ajouté.
La « Journée d’al-Quds », « al-Quds » désignant la ville de Jérusalem en arabe, a lieu chaque année le dernier vendredi du mois de Ramadan. De nombreuses manifestations sont alors organisées en solidarité avec le peuple palestinien.
De son côté, le président iranien lui a fait part de la « sérieuse volonté » de Téhéran de « développer la coopération » avec la Syrie, notamment « dans les domaines économique et commercial », selon un communiqué de son cabinet.
« L’ensemble du territoire syrien doit être libéré des occupants étrangers », a-t-il conclu, sans plus de détails, alors que la coalition internationale, dirigée par les Etats-Unis depuis 2014 est toujours déployée dans le pays.