Aya Nakamura et la Garde républicaine : l’extrême droite se rebelle

La séquence n’a laissé personne indifférent. Au beau milieu d’une cérémonie d’ouverture historique des Jeux olympiques, la star internationale française Aya Nakamura est sortie de la prestigieuse Académie française, vêtue d’or, pour interpréter des extraits de ses plus célèbres tubes, « Pookie » et « Djadja », savamment mixés avec une reprise de « Pour moi, formidable » de Charles Aznavour. Le tout, accompagnée par la Garde républicaine, qui a notamment entonné le refrain de « Djadja » avec la chanteuse. « Ce moment célèbre le pouvoir fédérateur de la langue française, influencée par diverses communautés à travers le temps », s’est réjoui le Comité olympique sur X. Mais cet enthousiasme est loin de faire l’unanimité.

A l’extrême droite, le show d’Aya Nakamura et de la Garde républicaine n’a pas été bien accueilli. « Quelle honte ! », s’est insurgé le porte-parole du Rassemblement national Julien Odoul, avant d’ironiser sur les propos de la chanteuse : « Aya Nakamuraa c’est pas possible ! L’ouverture des Jeux olympiques est un saccage de la culture française ». Dans le même temps, la députée européenne Marion Maréchal a déploré « l’humiliation de la Garde républicaine obligée de danser sur Aya Nakamura ».

Ce n’est pas la première fois qu’Aya Nakamura est attaquée par l’extrême droite. En mars, la rumeur d’une possible interprétation d’Edith Piaf par la star lors de la cérémonie des Jeux olympiques de 2024 avait suscité un tollé. Le groupe d’extrême droite Les Natifs avait même écrit sur une banderole : « C’est pas possible Aya, c’est Paris, pas le marché de Bamako ! »