EasyJet a annoncé mardi 10 septembre vouloir fermer sa base à l’aéroport de Toulouse. En réaction, le Syndicat des navigants de l’aviation civile a déposé un préavis de grève nationale illimitée.
Une réponse immédiate après une annonce surprise. Mardi 10 septembre, la compagnie aérienne EasyJet a annoncé vouloir fermer sa base de l’aéroport de Toulouse et lancer un plan de départs volontaires « limité » qui concernerait une trentaine de salariés en France.
Présentée aux instances représentatives du personnel, « la proposition de fermeture de la base de Toulouse est due à une combinaison de facteurs, dont une reprise post-Covid plus lente et des pressions inflationnistes » qui affectent « la capacité d’EasyJet à investir davantage en France », a expliqué le transporteur dans un communiqué.
L’entreprise emploie 125 personnes sur place.
En réaction, le Syndicat des navigants de l’aviation civile a déposé un préavis de grève nationale illimitée. L’UNAC appelle « l’ensemble du personnel navigant commercial basé en France à se mobiliser en solidarité et à cesser le travail à compter du 16 septembre pour une durée illimitée ».
Deux avions EasyJet sont actuellement basés à Toulouse, desservant 20 destinations. La compagnie y emploie 125 personnes. Le projet de fermeture, en mars 2025, prévoit de proposer à « chacun des salariés » concernés « de poursuivre son activité au sein d’une autre base française de la compagnie et le transfert des deux avions EasyJet actuellement basés à Toulouse vers d’autres bases de la compagnie en France », selon l’entreprise.
Plus largement, EasyJet prévoit « le transfert d’un avion de Roissy vers Orly et un plan de départs volontaires limités du personnel navigant commercial de trois bases françaises de la compagnie », avec un objectif d’une trentaine de salariés sur un effectif actuel de 1.800.
