Des milliers de personnes ont vu leurs vacances perturbées par la panne informatique qui a touché la planète entière ce vendredi. Dans les aéroports parisiens, de nombreux voyageurs ont vu leurs vols annulés. Même si tout est revenu à la normale ce samedi, les problèmes continuent. C’est le cas de ce jeune couple qui témoigne dans la vidéo en tête de cet article. Ils devaient se rendre au Portugal : « Il a fallu attendre un certain temps avant que le vol soit annulé. Mais nous avons réussi à en obtenir un autre pour demain à 16 heures. » Une solution qui a coûté cher : 560 euros. La première nuit des vacances a donc un goût amer.
Heureusement, certaines compagnies, comme Air France ou EasyJet, ont confirmé qu’elles rembourseraient leurs clients, parfois même sous sept jours seulement. Elles n’ont toutefois aucune obligation de le faire : « Le règlement européen prévoit la possibilité pour les entreprises de ne pas rembourser les consommateurs dans des circonstances exceptionnelles »explique Emma Leoty, avocate en droit de la consommation au Barreau de Paris. Elle parle donc plutôt d’une « geste commercial vu l’ampleur du bug »En fait, le remboursement n’est obligatoire que si les compagnies sont jugées directement responsables du retard ou de l’annulation, ce qui n’est pas le cas ici.
Le secteur aérien n’a pas été le seul touché. Certains magasins ont dû fermer leurs portes car les caisses ne fonctionnaient plus pour les paiements par carte bancaire. Ils ont depuis pu rouvrir, ce qui réjouit le gérant de ce magasin parisien : « Tout est revenu à la normale, nous sommes très heureux et soulagés. » La journée noire de vendredi a provoqué un manque à gagner important pour les entreprises, mais celui-ci ne sera pas compensé, ni par l’Etat ni par les compagnies d’assurance.
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