ENTRETIEN – Le PDG de l’armateur prévient que son groupe sera moins en mesure d’investir si l’Assemblée nationale augmente la contribution exceptionnelle, votée par la commission des finances.
Une fois rassurés par la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, les chefs d’entreprise sont à nouveau inquiets. L’examen en séance du volet recettes du projet de loi de finances a débuté ce lundi à l’Assemblée nationale, dans un climat politique à la fois inflammable et incertain. C’est une course à celui qui proposera le plus de hausses d’impôts, avec pour principales cibles, comme toujours en France, les grandes entreprises et les « riches ». En commission des Finances, les députés ont sensiblement augmenté les mesures fiscales proposées par le gouvernement. CMA CGM en a fait les frais, avec le doublement de la contribution exceptionnelle prévue par le gouvernement. Son PDG, Rodolphe Saadé, alerte sur les risques que ce doublement fait peser sur la compétitivité de son groupe, et insiste sur les dangers de l’imprévisibilité budgétaire. Il rappelle qu’avoir un grand armateur sur son sol est un atout pour la France.
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