Les Brestois, dans l’euphorie de la Ligue des Champions, ont brillé par leur efficacité sur la pelouse de Reims (1-2).
Succès très précieux pour Brest. Trois jours seulement après son match nul héroïque face au Bayer Leverkusen (1-1) en Ligue des Champions, le Stade Brestois s’est imposé (2-1) sur la pelouse de Reims ce samedi lors de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire nulle en début de match grâce à un penalty inscrit par Faivre (4e) et une contre-attaque conclue par Baldé (18e).
Malgré un onze très remanié côté breton – Éric Roy avait procédé à sept changements par rapport au match de la semaine en C1 – les Rémois sont tombés dans le piège tendu par les visiteurs. Pourtant, les Champenois ont tout tenté pour revenir au score, sans succès en seconde période, après la réduction de l’écart signée Okumu (29e) suite à une action confuse. Avec cette victoire, Brest remonte à la 8ème place du classement, à un petit point de sa victime du jour (6ème).
L’entraîneur brestois Éric Roy, qui se sentait « pénalisé » bénéficiant de seulement deux jours de repos, a pu mesurer les ressources de son groupe qui, comme après les succès contre Sturm Graz (2-1) et Salzbourg (4-0) en Ligue des Champions, a parfaitement géré son retour en Ligue 1.
Les arrivées de Pierre Lees-Melou et Ludovic Ajorque à l’heure de jeu ont également permis de soulager les Finistériens. Les Rémois, qui passaient une grosse épreuve après leur début de saison réussi, ont été plombés par leur début de match. La défaite à Auxerre (2-1), six jours plus tôt, a peut-être laissé des traces au sein du collectif de Luka Elsner.
Efficacité mais… blessé à Brest
Impressionnant depuis le début d’une campagne européenne énergivore, Brest s’est très vite facilité la tâche sur le terrain rémois. A cet égard, les Bretons ont pu bénéficier d’un petit coup de pouce des Champenois.
Il n’a fallu que deux minutes pour que la donne bascule, lorsque la tête de Soumaïla Coulibaly trouve la main de Joseph Okumu, suite à un corner obtenu par Brest. Face à Yehvann Diouf, Romain Faivre n’a pas tremblé dans l’exercice de penalty pour prendre à contre-pied le gardien rémois (1-0, 4e). Le talentueux milieu de terrain était encore aux commandes d’une contre-attaque éclair conclue par Mama Baldé (2-0, 18e).
Abasourdis, les Rémois parviennent néanmoins à revenir dans le match. Après un corner de Junya Ito, c’est le fautif Okumu qui a remis son équipe sur les rails en s’élevant plus haut que tout le monde dans la surface, malgré l’intervention du gardien breton Marco Bizot (2-1, 29e). Un but validé après trois minutes de contrôles arbitraux, mais qui n’a pas suffi. Malgré l’omniprésence d’Ito, proche d’égaliser (48e), les Champenois ont eu du mal à lancer le bal en seconde période, beaucoup moins rythmée. Assez sereins et finalement peu en danger malgré les attentats rémois, les Brestois, bien aidés par les entrants, ont logiquement obtenu la victoire.
Au terme de cette soirée presque parfaite, Éric Roy doit néanmoins déplorer deux blessures : celles de Luck Zogbe et Massadio Haïdara. Mais le club aura le temps de se reposer la semaine prochaine puisque cette fois, une seule rencontre est au calendrier : la réception de Nice, samedi 2 novembre.