« Avec un montant pareil, on ne paie même pas la moitié du loyer » – Libération
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Alors que le gouvernement travaille sur une nouvelle version du congé parental, plus court mais supposément plus rémunérateur, témoignages de parents qui ont décidé d’arrêter de travailler pour s’occuper de leurs enfants, malgré très peu d’indemnisations.
« Reprendre le travail deux mois et demi après mon accouchement était impossible pour moi. Mais je savais que cela représenterait un énorme sacrifice financier. confie Zoé. La trentenaire francilienne, qui a donné naissance à son premier enfant en 2021, est alors bien décidée à rester auprès de son fils durant les six premiers mois de sa vie. Pour ce faire, elle a décidé de prendre deux mois de congé parental, après son congé maternité et quelques congés payés. Assistante de direction dans une ONG, le salaire de Zoé s’élève à 2 600 euros par mois. Mais durant cette période, elle n’est indemnisée qu’à hauteur de 448 mensualités. « Avec ce montant, nous n’avons même pas la moitié du loyer » se lamente-t-elle.
Pour éviter de se retrouver dans une situation financière trop compliquée, Zoé et son conjoint ont « anticipé », en mettant un peu d’argent de côté : « Heureusement que je m’étais posé la question avant car avec cette compensation, on ne peut pas prendre la décision au dernier moment », souligne-t-elle. La prochaine refonte du congé parental, censé devenir un « congé de naissance » plus court mais mieux payé, aurait pu parfaitement convenir à Zoé, qui le décrit comme « très attractif financièrement » pour elle. Elle lui permettrait