Avec un état d'esprit retrouvé, Bayonne reçoit Toulouse sans complexes
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Avec un état d’esprit retrouvé, Bayonne reçoit Toulouse sans complexes

Avec un état d’esprit retrouvé, Bayonne reçoit Toulouse sans complexes

La saison dernière, il était difficile de lire et de comprendre l’Aviron Bayonnais, club ultra dominant à domicile, mais ordinaire à l’extérieur, voire faible par moments. Cette saison, le club basque est tout aussi illisible en étant là où on l’attend le moins, à la troisième place du classement, derrière le Stade Toulousain, son adversaire du soir, et l’UBB…

L’aviron n’a rien volé après trois succès consécutifs, dont le dernier à l’extérieur, sur la pelouse synthétique du LOU (38-49). Pourtant, il y a un peu plus d’un mois, quelques minutes après une victoire laborieuse et somnolente sur Montpellier, chez Jean-Dauger (28-27), la saison des Basques s’annonçait longue, et qu’ils seraient certainement amenés à jouer pour survie, dans le même championnat que Montpellier, Perpignan, Pau et Vannes.

La lutte pour le maintien n’est plus à l’ordre du jour. Comment expliquer ce bond en avant ? Un changement de discours ? Des joueurs ? Philosophie? Entraîneur? Grégory Patat est toujours là malgré la volonté de Philippe Tayeb, son président, de modifier ou renforcer l’effectif, avec une possible arrivée de Laurent Travers… Les mots sont les mêmes, le jeu tourné vers l’avant, et une prise de risque maximale aussi. La présence de Manu Tuilagi dans le XV de départ depuis trois matches peut être une explication mais pas la seule…

Une prise de conscience collective de tous les joueurs, titulaires et remplaçants, semble s’être opérée. Ils ont compris que rien n’était gravé dans le marbre, que le staff était ouvert, prêt à bousculer la hiérarchie. A Lyon, où Aviron a inscrit 6 essais et marqué 49 points, ce n’était pas une équipe type. Yohan Orabé jouait en défense, Xan Mousques sur l’aile… Ils ont été excellents et décisifs. Ce dimanche soir, contre Toulouse, ils reprendront. Manu Tuilagi aussi, qui ne sait toujours pas à quoi ressemble la défaite sous le maillot bayonnais.

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