REPORTAGE – Chaque jour, les trajets du trentenaire se transforment en parcours du combattant. Des trains surélevés par rapport aux quais, une mauvaise organisation entre le personnel et l’absence d’ascenseurs rythment les sorties de Sofiane, pourtant très actif.
« Les ennuis commencent »soupire Sofiane. A peine sorti de chez lui, dans le 13e arrondissement de Paris, l’homme de 38 ans en fauteuil roulant doit faire face à son premier obstacle : une plaque d’égout surélevée sur le trottoir, qui l’oblige à manœuvrer pour passer avec une précision millimétrique. A l’occasion des Jeux paralympiques, et alors que le sujet de l’accessibilité des transports en région parisienne a été remis sur la table par Valérie Pécresse, cet assistant social a accepté de prendre la parole Le Figaro à ses côtés, afin de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les personnes handicapées pour se déplacer dans la capitale.
Ce mardi 3 septembre, direction l’Arena Bercy, où se déroulent les épreuves de basket-ball en fauteuil roulant pendant les Jeux Paralympiques. Pour rejoindre la ligne 14, seule ligne de métro accessible aux personnes en fauteuil roulant, Sofiane emprunte d’abord le bus 62. Les autres lignes de métro sont inaccessibles à cause de leurs escaliers. Mais monter dans les bus peut parfois s’avérer compliqué : « Je dois en laisser passer un ou deux avant de pouvoir monter, à cause de la foule ou d’une rampe d’accès cassée. »dit Sofiane.
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