« Soyez proche de votre amis et encore plus de vos ennemis. Carlos Tavares a peut-être pensé au parrain de Coppola en signant ce mardi l’accord entre Stellantis et le constructeur chinois Leapmotor. Le groupe franco-italo-américain est désormais l’importateur mondial de la marque Hangzou, assurant la distribution de ses voitures dans toutes les régions hors de Chine. UN accord établie grâce à une joint-venture créée à cette occasion par le patron de Stellantis, et Zhu Jiangming, le fondateur de Leapmotor.
Une signature qui est aussi l’occasion de fixer le programme de ce nouveau partenariat dont le calendrier est désormais connu. Les voitures électriques chinoises arriveront en priorité en Europe et 9 pays sont concernés dès la rentrée de septembre. En France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Belgique, Grèce et Roumanie deux modèles seront proposés à la rentrée. La citadine T03 et ses 265 km d’autonomie, et le SUV compact C10 et ses 420 km seront ainsi visibles dans les showrooms du réseau Stellantis qui prévoit 200 points de vente sur le vieux continent.
Après cette première étape, et dès fin 2024, l’Inde comme l’Asie-Pacifique, le Moyen-Orient comme l’Afrique et l’Amérique du Sud verront également débarquer les enseignes Leapmotor sous le regard bienveillant de Stellantis. Une montée en puissance qui s’accompagnera d’un déploiement de produits, puisque 4 modèles rejoindront les nouveaux showrooms d’ici 2027.
Reste une inconnue, car la joint-venture ne veut pas seulement être le super distributeur des voitures Leapmotor. L’accord prévoit également des droits exclusifs d’industrialisation des modèles hors de Chine, dont le T03, dans les régions où ils seront vendus, notamment en Europe. Mais si le site polonais de Tichy est évoqué depuis plusieurs mois, ce choix n’a pas été confirmé par Carlos Tavares qui affirmait hier que « rien n’était gravé dans le marbre et que la décision viendrait plus tard ».
Il n’en demeure pas moins que, dans toute coentreprise, il doit y avoir deux gagnants. Les atouts de Leapmotor, 3ème startup automobile chinoise, sont évidents, et font dire au patron de la marque chinoise que « Grâce aux atouts de Stellantis, un plus un fera certainement plus que deux ». En revanche, celles de Stellantis sont moins évidentes. Carlos Tavares a dit : « Pas question de laisser le marché des voitures électriques à 20 000 euros ou moins aux mains des Chinois ».
Puis il coupe la poire en deux. Le Leapmotor T03, qui naviguera probablement dans ces eaux tarifaires, est bien chinois, mais sa production et ses réseaux de vente européens, comme une partie des marges générées tomberont dans les bras de Stellantis, bénéficiant en plus des bénéfices d’un bonus de plus en plus important. protectionniste.
En devenant l’ambassadeur mondial du constructeur chinois, Stellantis accapare en effet le marché sur un créneau qui pourrait s’avérer lucratif à l’avenir, mais au moins il en profitera a minima plutôt que de le voir s’échapper complètement. .
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