CONTREPOINT – On voit mal quelle nouvelle architecture assurerait demain le vote d’un budget et la stabilité gouvernementale.
Responsabilité. Rarement le mot aura été autant utilisé. Brandi pour avoir blâmé les autres plus que pour avoir construit une solution partagée. Si la censure gouvernementale était effectivement votée ce mercredi, ce serait pourtant l’aboutissement d’une série de décisions ou d’attitudes irresponsables dans le sens où leur impact serait à l’opposé de leur intention affichée. L’acte fondateur de la spirale infernale conduisant le pays au bord de la paralysie politique et de la catastrophe budgétaire reste cette dissolution du 9 juin. Emmanuel Macron a prétendu provoquer une « clarification « , il n’a eu que de la confusion. Il espérait trouver de l’oxygène ; six mois plus tard, il s’est retrouvé sans bouclier.
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On ne peut pas non plus oublier la responsabilité du « front républicain », piège électoral déguisé en norme morale. Ses promoteurs, macronistes en tête, ont voulu bloquer le parti de Jordan Bardella, ils ont réussi à bloquer l’Assemblée…