ÉTATS-UNIS
Article réservé aux abonnés
Quels sont les effets de la Kamala-mania sur le terrain ? Alors que s’ouvre à Chicago le grand rassemblement d’un Parti démocrate euphorique, « Libération » interroge les démarcheurs chargés de mobiliser un à un les électeurs dans les Etats clés.
La campagne présidentielle américaine s’apprête à entrer dans sa phase de sprint automnal, avec la rentrée scolaire et le début du vote anticipé mi-septembre dans certains Etats clés. D’ici là, ce qui a probablement été l’été le plus fou de l’histoire politique américaine moderne (de la tentative d’assassinat au changement soudain et tardif de candidat) doit se conclure avec la convention démocrate, qui se tiendra à partir de lundi 19 août à Chicago. Jusqu’à la coda du discours final prononcé jeudi soir par Kamala Harris, acceptant l’investiture du parti devant ses stars, ses anciens champions (Barack Obama et Bill Clinton devraient prendre la parole, ainsi que le petit-fils et représentant du presque centenaire Jimmy Carter), et les milliers de cadres et délégués attendus pour l’acclamer. Quelques inconnues demeurent, notamment sur le casting, mais surtout sur l’écho et l’ampleur