ANALYSE – Entre l’imprévisibilité de l’un et l’imprécision de l’autre, l’Ukraine et ses alliés craignent un désengagement américain.
Donald Trump ou Kamala Harris ? « C’est la même chose, âne » pour l’Europe et pour l’Ukraine, entend-on parfois dire à Kiev, à Tbilissi et même à Washington. « Quel que soit le vainqueur, il y a de quoi s’inquiéter en matière de politique étrangère »résume Randy Scheunemann, ancien conseiller en politique internationale de John McCain, ancien candidat républicain à l’élection présidentielle de 2008, à l’occasion du 8et conférence internationale à Tbilissi. Le même son de cloche se fait entendre parmi les membres de l’opposition géorgienne. Pour l’ensemble de la région, cette élection offre deux mauvaises solutions « , estime Giga Bokeria, ancien vice-ministre des Affaires étrangères, qui milite pour une Géorgie européenne. L’enjeu est pourtant énorme. Car la « victoire » de l’Ukraine sur la Russie » dépend des États-Unis « , prévient Volodymyr Zelensky.
A priori, les intérêts européens devraient être mieux préservés si Kamala Harris accède à la présidence.…