Avec cette découverte digne d’un prix Nobel, l’Homme repoussera une fois de plus les limites de la physique connue et lui donnera un nouvel élément à exploiter.
Vers la création de l’élément 120, le plus lourd du tableau périodique des éléments ?
Le Livermorium, élément super-lourd de numéro atomique 116, déjà connu pour sa grande instabilité, pourrait ouvrir la voie à la synthèse de l’élément le plus lourd jamais découvertnuméro 120. Cette percée a été réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Lund, qui mènent actuellement des expériences au Laboratoire national Lawrence Berkeley. Grâce à une méthode innovante, ils ont réussi à produire Livermorium dont la demi-vie maximale atteint seulement 60 millisecondes.
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Un nouvel élément 120 encore plus lourd que le Livemorium en vue
Les scientifiques affirment que la technique utilisée pour Livermorium pourrait être adaptée pour créer des éléments encore plus lourds et potentiellement plus stable. Cette théorie, si elle s’avère exacte, pourrait constituer une révolution dans la recherche d’éléments super-lourds, offrant un énorme potentiel de découvertes futures qui pourraient avoir un impact dans le domaine nucléaire.
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Qu’est-ce que l’îlot de stabilité ?
La notion de l’île de stabilitéintroduit dans les années 1960 par le chimiste américain Glenn Seaborg, est au cœur de ces recherches. Selon cette théorie, il existerait dans le tableau périodique une zone où les éléments super-lourds pourraient présenter des demi-vies relativement longues et une stabilité accrue, autour de la numéro atomique 120. La découverte de l’élément 120 pourrait non seulement confirmer cette théorie mais aussi ouvrir la porte à la synthèse de nouveaux isotopes et matériaux, et peut-être même révéler de nouvelles forces et phénomènes physiques jusqu’alors inobservés.
SHREC : un détecteur révolutionnaire
Pour enregistrer les atomes de Livermorium, l’équipe de Lund a développé un détecteur spécial, SHREC (recoils super lourds)équipé de plaquettes de silicium sur mesure très sensibles aux particules chargées. Ce détecteur a joué un rôle crucial dans l’identification des noyaux de Livermorium peu après le début des expériences, confirmant ainsi l’efficacité des réglages initiaux choisis par les chercheurs.
Recherche de l’élément 120 : une quête scientifique très complexe
Bien que prometteuse, la quête de l’élément 120 est loin d’être terminée. Les chercheurs sont optimistes quant à la possibilité de synthétiser cet élément dans les années à venir, ce qui représenterait une véritable révolution dans la compréhension de la chimie des éléments super-lourds.
Perspectives d’impact sur la science et la technologie
La création de nouveaux éléments superlourds n’est pas une simple découverte scientifique sans avenir, elle a le potentiel d’avoir un impact profond sur notre compréhension de la matière et d’ouvrir de nouvelles voies dans la recherche de matériaux dotés de nouvelles propriétés. Chaque nouvel élément découvert apporte un ensemble de possibilités d’innovation dans des domaines variés, de la physique nucléaire aux technologies les plus avancées.
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Cet article revient sur l’aventure scientifique menée par l’Université de Lund qui pourrait conduire à la création d’un nouvel élément : l’élément 120. Ce serait le plus lourd jamais découvert dans le tableau périodique, ouvrant la voie à de nouvelles découvertes applicables dans les domaines technologiques les plus avancés tels que comme le domaine nucléaire.
Source : Lettres d’examen physique
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