Divertissement

Avec ce cinquième volet, « S.O.S. Fantômes » s’offre une cryothérapie

Cela fait quarante ans que les « chasseurs de fantômes » tuent des fantômes dans la saga chasseurs de fantômes. C’est en 1984 que Dan Aykroyd et Harold Ramis lancent ce concept qui La menace des glaces est la cinquième manifestation. « Le secret du succès, ce sont les personnages », explique le réalisateur Gil Kenan à 20 minutes. Qu’ils soient humains ou fantômes, ils transcendent les générations pour devenir des icônes de la culture populaire. »

Comme dans les années 1980

La menace des glaces illustre parfaitement cette notion. Les anciens (Dan Aykroyd, Bill Murray, Ernie Hudson et Annie Potts), les plus récents (Paul Rudd et Carrie Coon) et les plus jeunes (MacKenna Grace et Finn Wolfhard) offrent des héros intergénérationnels auxquels chaque tranche d’âge peut s’identifier. identifier. «J’étais fan de chasseurs de fantômes» déclare Finn Wolfhard, acteur bien connu des fans de la série Choses des étrangers. Le mélange de comédie et de fantastique lui permet de résister à l’épreuve du temps. » Ce cocktail est soigneusement dosé dans ce nouvel opus.

Les héros se retrouvent confrontés à une entité réfrigérante et un très jeune fantôme joue également un rôle crucial. Gil Kenan a retrouvé l’ambiance bon enfant des films des années 80 dans ce film qui sait faire sourire et frissonner. « J’ai grandi avec la saga », explique McKenna Grace, « mais j’ai aussi pensé à des classiques comme Goonies Ou Gremlins. »

Son personnage est un trait d’union entre passé et présent : elle incarne la petite-fille du Dr Egon Spengler, le « chasseurs de fantômes » historique incarné par Harold Ramis décédé en 2014. Cette période qui a vu fleurir les blockbusters fait l’objet d’une nostalgie palpable à Hollywood. De nombreux créateurs aimeraient retrouver son charme.

Le souvenir de l’innocence

« Ces films présentaient des personnages positifs ancrés dans la vie quotidienne et dépourvus de pouvoirs paranormaux », explique Gil Kenan. Nous nous sentions proches d’eux lorsqu’ils étaient confrontés à des créatures dangereuses. » L’humain doit trouver sa place au milieu d’effets spéciaux de plus en plus sophistiqués. « Il y avait une certaine innocence dans les années 1980, se souvient Gil Kenan. Pour être tout à fait franc, je ne sais pas si c’était réel ou si c’était fantasmé avec le recul, mais cela s’est manifesté dans les films. » Magnifiée ou non, cette période a donné de grands moments de cinéma. « Le triomphe de séries comme Choses étranges prouve que ces ingrédients ne sont pas périmés, insiste Gil Kenan. Le public a besoin d’un divertissement familial avec une intrigue bien ficelée et des personnages bien dessinés. »

Écriture de lignes

Le mot clé a été abandonné : « scénario ». C’est aussi ce qui caractérise les années 1980. À cette époque, les scénaristes et les cinéastes essayaient de nouveaux concepts qui seraient répétés ad nauseam pendant des décennies. «C’est vrai», admet Gil Kenan. Ils ont construit des bases solides sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour innover dans le respect de leur création. C’est pourquoi la présence de Dan Aykroyd était très importante pour nous. » SOS Fantômes : la menace des glaces fait la distinction entre 1984 et 2024 en offrant le meilleur des deux époques.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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