Fin de l’été
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Unis pour réclamer Lucie Castets à Matignon, les partis de gauche abordent leur rencontre avec le chef de l’Etat vendredi 23 août et leurs universités d’été sur fond de frictions récurrentes, qui remettent en cause la pérennité de l’alliance nouée en juin.
L’horizon semblait parfaitement dégagé. Après un été studieux, ponctué de réunions en visio entre les quatre chefs de parti du Nouveau Front populaire et leur prétendante à Matignon, Lucie Castets, la gauche pouvait s’attendre à une rentrée politique plus sereine que d’habitude. Oubliées, les interminables tractations de juillet pour s’entendre sur le chef d’un potentiel gouvernement sigle NFP. L’alliance n’avait plus qu’à afficher son unité. Vendredi 23 août, les socialistes, les insoumis, les écologistes et les communistes se rendront tous ensemble à l’Elysée pour rencontrer Emmanuel Macron. Une manière de montrer que la coalition est plus forte que jamais, prête à gouverner.
C’était trop beau pour être vrai. A quelques jours de leurs universités d’été respectives – à partir de jeudi pour LFI et les Verts, vendredi pour les communistes, du 29 au 31 août pour le PS -, les partis de gauche ont trouvé le moyen de se quereller. Jean-Luc Mélenc