» Une oligarchie se dessine en Amérique « . La voix était plus faible qu’il y a quatre ans, mais Joe Biden n’a pas mâché ses mots dans son discours. « discours d’adieu »Mercredi 15 janvier.
Assis derrière le Bureau résoluDepuis le bureau présidentiel à la Maison Blanche, chapelet et stylo à la main, le président de 82 ans a profité de ce discours, tradition pour toute personnalité sortante, pour lancer un dernier avertissement à ses compatriotes sur les dangers qui pèsent sur leur démocratie, à quelques jours du retour au pouvoir de Donald Trump, l’homme qui cristallise ses craintes.
Sans citer le nom du républicain lors de son discours de dix-sept minutes, le démocrate a notamment dénoncé « la concentration du pouvoir entre les mains de quelques individus fortunés » qui met à mal la démocratie et les institutions. Allusion à son successeur, bien sûr, mais aussi aux très riches personnalités qui l’entourent. À commencer par l’entrepreneur Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète qui a contribué à financer sa campagne victorieuse et qui est chargé d’une mission : réduire drastiquement les dépenses fédérales.
Il a également souligné le « de vrais dangers » qui pose la convergence de « richesse, pouvoir et technologie « . » Dans son discours d’adieu, le président Eisenhower a évoqué les risques du complexe militaro-industriel (…) Six décennies plus tard, je suis également préoccupé par la montée potentielle d’un complexe techno-industriel.il a prévenu. Les Américains sont ensevelis sous une avalanche de fausses informations et de désinformation, la presse libre s’effondre… Certains réseaux sociaux renoncent au fact-checking « . Référence à une annonce récente de Mark Zuckerberg, PDG de Meta, dont le geste a été perçu comme un cadeau à Donald Trump.
Le président sortant a esquissé plusieurs projets, tout en faisant peu de cas de ses propres résultats, notamment du cessez-le-feu annoncé quelques heures plus tôt entre le Hamas et Israël. Il a notamment plaidé pour amender la constitution du pays afin de « clarifier qu’aucun président ne bénéficie de l’immunité pour les crimes commis pendant son mandat « . Là encore, il s’agissait d’une attaque évidente contre Donald Trump, poursuivi pour sa prétendue tentative de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.
Sans surprise, il n’a pas évoqué sa propre responsabilité dans le retour au pouvoir de son rival, lui qui briguait un second mandat alors même qu’il avait promis de céder la place à une nouvelle génération de dirigeants. Dans une récente interview avec le journal Les États-Unis aujourd’huiil a même réaffirmé qu’il aurait pu battre Donald Trump s’il avait maintenu sa candidature. Seuls 37 % des Américains jugent aujourd’hui favorablement son action, selon la moyenne des sondages du site FiveThirtyEight. C’est à peu près le niveau de Donald Trump après l’attaque du Capitole, dans les derniers jours de sa présidence.
Ce discours marque la fin de la carrière politique de ce gamin bègue originaire de Pennsylvanie, débutée il y a un demi-siècle comme simple élu local. » Après cinquante ans au milieu de tout cela, je sais que croire à l’idée de l’Amérique, c’est respecter les institutions qui régissent une société libre. « . Une page se tourne.
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