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Avant de quitter Matignon, Gabriel Attal défend son bilan


EXCLUSIF – Démissionnaire depuis le 16 juillet, le plus jeune Premier ministre de la Ve République fut aussi l’un de ceux dont la vie fut la plus courte. Il laissa sur le bureau de son successeur plusieurs projets de loi prêts à être votés.

Difficile de dresser un bilan quand on a été l’un des Premiers ministres les plus éphémères de la Ve République. Seul Bernard Cazeneuve, chef du gouvernement pendant cinq mois pour clore le quinquennat de François Hollande, est resté moins longtemps en poste que Gabriel Attal. A quelques heures d’une passation de pouvoir qui se fait attendre, son cabinet l’avoue « une frustration » avoir été ainsi « fauchés par la dissolution ». Même si le trentenaire, le plus jeune Premier ministre de la Ve République, imaginait passer aux choses sérieuses après les élections européennes. Plusieurs projets de loi attendaient la fin de la période électorale pour être présentés. Et ainsi transformer en actes les paroles d’un chef de gouvernement qui a fait de la « parole performative » le fil conducteur de son action.

Pour contrer l’histoire du semestre inutile, le député des Hauts-de-Seine s’est attaché à rédiger le récit de ses 240 jours à Matignon, dont 50 d’intérim. « Ces huit mois ont été ceux…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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