NARRATIF – Malgré la menace d’une censure gouvernementale, les ministres refusent d’abandonner et insistent sur les conséquences pour le pays d’un rejet du budget.
C’est un « l’heure de vérité » dont les ministres du gouvernement de Michel Barnier se seraient passés. Moins de 90 jours après l’installation du Premier ministre à Matignon, les membres de son équipe se retrouvent exposés au risque de tomber sur les textes budgétaires sous l’effet d’une motion de censure brandie par la gauche et le RN. Les oppositions ont promis de voter cette censure en cas de recours au 49.3 et Marine Le Pen prévient qu’elle se donne jusqu’à lundi pour évaluer les correctifs qui pourraient y être apportés.
Pendant ce temps, les ministres poursuivent leur travail sur le terrain comme si de rien n’était. Vendredi à Limoges, quatre d’entre eux participent au déplacement du Premier ministre consacré à la triple thématique du travail, de l’emploi et de l’industrie. Sont présents Antoine Armand (Économie, Finance et Industrie), Astrid Panosyan-Bouvet (Travail et Emploi), François Durovray (Transports) et Marc Ferracci (Industrie). Mais le ressentiment est grand dans…
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