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Le Premier ministre slovaque « ne se trouve pas dans une situation qui menace sa survie pour le moment »
Le Premier ministre slovaque Robert Fico dans un état » critique « après avoir été blessé par plusieurs balles mercredi, il a subi une intervention chirurgicale qui s’est bien déroulée, a déclaré le vice-Premier ministre Tomas Taraba à la BBC. « Je pense qu’à la fin, il survivraa-t-il assuré. Il n’est pas actuellement dans une situation qui menace sa survie. »
Robert Fico, 59 ans, a été évacué par hélicoptère vers Banska Bystrica, une ville du centre de la Slovaquie, a indiqué le gouvernement dans un communiqué. Selon le ministre de la Défense, Robert Kaliniak, qui s’est rendu à l’hôpital où le Premier ministre a été opéré, cette attaque est « une attaque politique » auquel il faudra « réagir en conséquence ».
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Selon les médias slovaques, la personne arrêtée est un homme de 71 ans originaire d’une petite ville située à une heure de route de Handlova. Ancien agent de sécurité d’un supermarché, il avait fondé un petit club de littérature et écrit de la poésie, sans jamais avoir réussi à percer. Il y a sept ans, il a publié une vidéo sur YouTube dans laquelle il disait vouloir lancer un parti politique. « contre les violences », tout en ayant publié des textes profondément hostiles aux migrants ou aux Roms.
Après son retour au pouvoir en tant que Premier ministre en octobre, Robert Fico a remis en question la souveraineté de l’Ukraine et a mis fin à toute aide militaire au pays. Cet ancien membre du Parti communiste, qui a fondé son propre groupe et rejette les étiquettes de « populiste » et de « démagogue », s’est opposé aux sanctions contre la Russie. En avril, il a néanmoins changé de ton concernant la guerre en Ukraine, prônant une solution pacifique et respectueuse « intégrité territoriale » de ce pays.
Les dirigeants des institutions de l’Union européenne ont vivement réagi à cette nouvelle. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a particulièrement déploré « l’attaque ignoble » contre le Premier ministre slovaque, jugeant que « De tels actes de violence n’ont pas leur place dans notre société et portent atteinte à la démocratie, notre bien commun le plus précieux ».