LA CHRONIQUE – L’économie française ne peut se résigner à un duel entre le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National.
Bien joué, hein ? C’est au tour de l’électorat centriste, du centre gauche, du centre droit ou du centre « en même temps » de se retrouver marginalisés. Éprouver cette impression que le débat politique, capturé par l’affrontement de deux extrêmes, n’est pas, n’est plus, pour lui. Le 7 juillet, il faudra peut-être choisir entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national. Vertige. « J’avoue n’avoir jamais beaucoup réfléchi au sujet, mais du coup je regrette que le vote blanc n’ait pas été compté »» confesse un élu de droite dit du gouvernement.
Depuis le 9 juin, à 21 heures, nous avons croisé bon nombre de ces électeurs désemparés. Au sein du cercle des derniers macronistes, le désarroi s’est transformé en colère, entièrement dirigée contre le président de la République. Plus largement, le camp – ou plutôt les camps – des modérés désespère devant le spectacle d’une classe politique qui semble avoir perdu le bon sens, et surtout face à l’inacceptable alternative à deux…
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