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En équipe mixte, l’équipe de France a rejoué la finale de Tokyo face au Japon d’il y a trois ans. Emmenés par un Teddy Riner impérial, les Bleus ont décroché leur dixième médaille dans la discipline, au terme d’un match riche en rebondissements.
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LE théâtre kabuki, peut être lu en quelques clics sur le Web, est le « forme épique du théâtre japonais », remarquable pour son apparence « spectaculaire et codifié » et son « rebondissements narratifs ». De là, la finale de l’épreuve par équipes mixtes, coda du tournoi olympique de judo qui opposait la France et le Japon samedi 3 août – et aurait-il pu en être autrement ? – fut un moment sacré de théâtre kabuki. Sauf qu’à la fin, ça se termine par un ippon de Teddy Riner, le « po-po-po » de la version stade indestructible de Armée de sept pays Et la Marseillaise.
Un peu de contexte : depuis qu’elle existe en compétition internationale, c’est-à-dire 2017 et les Championnats du monde de Budapest, l’épreuve a toujours opposé en fin de compte la France au Japon (sauf pour l’édition inaugurale), la maison mère de l’art martial l’emportant systématiquement. A une exception notable près : les Jeux de Tokyo, où le format a fait sa première apparition au programme olympique. Un terrible affront pour l’équipe japonaise, bien décidée à replacer le temple au milieu du village.
A l’aube, dans un Grand Palais éphémère comme groggy après la