Aux JO de Paris 2024, Coco Gauff éliminée à Roland-Garros et en larmes après une erreur d’arbitrage

TENNIS – La défaite a eu un arrière-goût particulièrement amer. La numéro 2 mondiale de tennis Coco Gauff, porte-drapeau avec Lebron James de la délégation américaine, a été éliminée ce mardi 30 juillet à Roland-Garros au troisième tour du tournoi simple dames par la Croate Donna Vekic. Un match rapide en deux sets qui a notamment été marqué par une erreur d’arbitrage que la native d’Atlanta a eu du mal à digérer, et qui a provoqué ses larmes.

Alors que le match était déjà mal engagé pour l’Américaine de 20 ans – et à deux doigts d’être breakée dans le deuxième set – un juge de ligne a sifflé une faute sur un coup droit de Donna Vekic avant de se corriger. L’arbitre a immédiatement accordé le point à la Croate… et déclenché l’irritation de son adversaire. L’Américaine a alors demandé à rejouer le point, assurant avoir été gênée par les revirements du corps arbitral.

Mais il était impossible de revenir sur une décision annoncée, a argumenté l’arbitre principal Jaume Campistol, tout en reconnaissant une possible erreur de sa part. Le résultat a été cinq minutes de discussion mais aussi quelques larmes sur le visage de l’Américain.

« Je ne discute jamais de ce genre de balle, mais il l’a signalé avant que je ne frappe la balle (…) Cela m’arrive toujours, sur ce terrain »On entend Coco Gauff dire cela en s’essuyant le visage. Je dois toujours me défendre, ajoute-t-elle, en se référant à un autre précédent avec un arbitre, déjà à Roland-Garros il y a deux mois lors d’une demi-finale perdue contre Iga Swiatek.

Mais la séquence de mardi a laissé des traces puisque Coco Gauff, malmenée, n’a pas réussi à revenir dans la partie. La fin de match a été rapide et définitivement terminée pour l’Américaine après une erreur sur balle de match (7-6, 6-2). Mais elle a encore deux opportunités de ramener une médaille : le double mixte, où elle évolue aux côtés de Taylor Fritz, et le double féminin, où elle évolue aux côtés de Jessica Pegula.

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