Le président des Comores, Azali Assoumani, a été légèrement blessé par arme blanche, vendredi 13 septembre, a-t-on appris auprès du gouvernement et de sources proches de la présidence de l’archipel de l’océan Indien à l’histoire marquée par les coups d’Etat.
« Le chef de l’Etat a été victime d’une attaque à Salimani-Itsandra (commune limitrophe de Moroni, sur les hauteurs de la capitale). Dieu merci, sa vie n’est pas en danger.a déclaré à l’Agence-France Presse (AFP) la porte-parole du gouvernement, Fatima Ahamada.
Selon une source proche de la présidence, également citée par l’AFP, les blessures du chef de l’Etat, agressé lors d’un enterrement, « ne sont pas sérieux » et l’agresseur a été arrêté.
Deux autres sources proches de la présidence ont confirmé que le président de 65 ans avait été légèrement blessé. Selon une troisième source, « Le président a reçu les soins appropriés. Il est hors de danger. »L’auteur de l’attaque est un jeune homme. « gendarme actif »recruté en 2022, a-t-on précisé. Les circonstances exactes de l’attaque et les motivations de son auteur sont inconnues.
Azali Assoumani, ancien chef d’état-major de l’armée arrivé au pouvoir par un coup d’Etat militaire, a été réélu en janvier à l’issue d’un scrutin controversé suivi de deux jours de manifestations meurtrières. Ses détracteurs l’accusent d’un autoritarisme croissant. L’archipel compte quelque 870 000 habitants.