L’étude de l’INSEE publiée ce mardi 25 février révèle que les agriculteurs d’Auvergne-Rhône-alpes ont le niveau de vie médian le plus bas avec 20 500 euros par an. De plus, 20,1% des membres des ménages agricoles de la région vivent dans la pauvreté monétaire. Cette statistique place auvergne-rhône-alpes à la troisième place au niveau national.
Mais d’où vient cette pauvreté des agriculteurs de la région? Lors de la lecture de l’étude, les statisticiens INSEE justifient cette précarité pour plusieurs raisons. Le premier concerne la taille des fermes. En effet, au niveau national, 24% des fermes sont classées « petites » et 25% sont considérées comme « grandes ». Ces chiffres chutent au niveau régional à 30% et 13%.
Ainsi, les petites tailles des fermes favorisent la précarité car ces derniers ont un taux de pauvreté de 27,2% contre 11,6% pour les grandes exploitations.
Un autre point de fragilité de l’agriculture dans la région, le choix des spécialités. Les études INSEE révèlent que les spécialités avec les taux de pauvreté les plus bas en France sont des cultures majeures et viticulture. Deux choix qui sont très peu représentés dans Auvergne-Rhône-alpes avec 17 et 8% contre 27 et 13% au niveau national.
Dans le même temps, les opérateurs de la région sont terminés dans la production bovine, que ce soit pour la viande ou le lait. Ce secteur d’activité est l’un de ceux qui ont les taux de pauvreté les plus élevés.
Dans le territoire régional, les départements n’ont pas la même densité d’opérations agricoles. À Haute-Loire, 4,2% des ménages ont un agriculteur. Seul le cantal est supérieur à 7,2%. Cette statistique est tombée à 1,3% dans la Loire, 1,2% dans l’AIN et 0,6% dans le Rhône.
Lorsque vous vous immergez dans les détails des chiffres au niveau départemental, INSEE révèle que les opérations avec le niveau de vie les plus élevés se trouvent dans le quartier nord-est, dans la vallée du Rhône et autour de Clermont-Ferrand. À l’inverse, ceux qui ont le niveau de vie le plus faible sont dans la partie sud d’Auvergne-rhône-alpes.
L’ouest et le sud de la région se concentrent sur les opérations de vie les plus basses (Ardèche, Cantal, Haute-Loire, Loire, Drôme, Puy-de-Dôme). Ils sont principalement petits, gérés par une seule personne et ont une spécialisation inculte (boeuf, mouton et reproduction de caprine et reproduction de bovins pour le lait).
En revanche, les ménages agricoles avec les niveaux de vie les plus élevés sont concentrés dans Haute-Savoie et AIN. Leurs avantages doivent être urbains, donc avec la possibilité d’exercer une activité non agricole au sein du ménage, et les fermes sont plus orientées vers de grandes cultures et certaines activités sont ajoutées comme des fromages sous le nom.
* Un ménage est considéré comme agricole dès que l’un des membres est opérateur
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