NARRATIF – Richard Ferrand, Stanislas Guerini, Julien Denormandie, Philippe Grangeon : sur fond de lutte d’influence contre Gabriel Attal, bientôt en lice pour la présidentielle, les premiers compagnons de route du chef de l’Etat sont discrètement revenus à service, malgré leur retrait de la politique.
Un homme prend la parole pour défendre Emmanuel Macron. Cela fait plusieurs mois qu’il n’a pas visité le siège parisien de Renaissance. Ce jeudi 10 octobre, Richard Ferrand a insisté, devant les responsables de la formation présidentielle, réunis au bureau exécutif : « Je suis contre le grand effacement. » L’ancien président de l’Assemblée nationale n’a noté aucune référence au chef de l’Etat dans une récente tribune de soutien à Gabriel Attal, attendu à la tête du parti. Il s’énerve : « Soit c’est un oubli et c’est énervant, soit ce n’est pas le cas et c’est encore plus énervant. »
Présent autour de la table, un autre Early Walker, Stanislas Guerini, prend également la parole. L’ancienne numéro un du parti macroniste s’inquiète, ces derniers jours, du scénario d’un « mauvais affrontement » entre l’ancienne première ministre et sa prédécesseure, Élisabeth Borne, alors que les militants sont appelés aux urnes dès…