Automobile : le Maroc deviendra le premier producteur africain en 2024 (Fitch)
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Automobile : le Maroc deviendra le premier producteur africain en 2024 (Fitch)

Automobile : le Maroc deviendra le premier producteur africain en 2024 (Fitch)


LE Maroc est sur le point de devenir le plus grand producteur de Véhicules en Afrique en 2024, dépassant leAfrique du Sudqui a longtemps été le leader incontesté du continent. Cette progression significative sera portée par des investissements continus dansindustrie automobile marocain, soutenant la croissance de la production locale, notamment les projets de véhicules électriques (VE). En revanche, l’Afrique du Sud est confrontée à des problèmes logistiques et à une augmentation des importations de véhicules, ce qui entrave sa production, selon une nouvelle étude réalisée par Solutions BMI-Fitch. Cela prévoit que le production de véhicules au Maroc (véhicules de tourisme et utilitaires légers) atteindra environ 614 000 unités cette année, tandis qu’en Afrique du Sud, elle tombera à 591 000.

En outre, les perspectives à long terme pour l’ Maroc sera plus sûr grâce au développement rapide de l’industrie des véhicules électriques dans le pays. Bien que la production de véhicules en Afrique du Sud Bien que l’Australie puisse reprendre la tête du classement en 2025, ses perspectives à long terme seront confrontées à une pression continue en raison de problèmes logistiques, de risques politiques et d’émissions, selon Fitch Solutions.

LE Marocelle restera la destination privilégiée des investissements dans l’industrie automobile en raison de sa proximité avec leUnion européenne (UE)Le Royaume du Maroc bénéficie d’un environnement favorable à la croissance, grâce à ses accords commerciaux existants et à son infrastructure logistique efficace. La délocalisation continue de la chaîne d’approvisionnement automobile européenne au Maroc, le développement d’une chaîne d’approvisionnement locale pour les véhicules électriques, une main-d’œuvre locale qualifiée et un fort intérêt d’investissement de la part des fabricants d’équipement d’origine (OEM) chinois – cherchant à maintenir leur accès au marché de l’UE – contribueront à soutenir la forte croissance de l’industrie de production automobile du Royaume de 2024 à 2033. « Nous prévoyons que la production de véhicules au Maroc augmentera à un taux annuel moyen de 6,8 % jusqu’en 2033, pour atteindre un volume de production annuel de 1,09 million d’unités », souligne l’étude.

Cela étant dit, la croissance attendue de l’industrie automobile au Maroc ne sera pas sans risques. Etant tournée vers l’exportation, elle sera fortement dépendante du marché de l’UE. « Nous notons cependant que la Maroc a pris des mesures pour développer le commerce en Afrique à travers Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA)ainsi que ÉTATS-UNIS et à Royaume-Uni à travers son accords de libre-échange (ALE)« Le Maroc continue d’investir dans l’expansion de ses capacités d’exportation grâce aux infrastructures portuaires et ferroviaires, ce qui réduira le risque logistique pour les constructeurs », estiment les experts de BMI-Fitch Solutions.

Contrairement à MarocL’Afrique du Sud L’Afrique du Sud aura du mal à attirer des investissements supplémentaires à moyen terme en raison de son environnement opérationnel défavorable, marqué par des risques liés aux émissions, au travail, au commerce et aux transports. Selon Fitch Solutions, bien que l’optimisme soit revenu pour l’industrie automobile sud-africaine avec le « gouvernement d’unité nationale », la mauvaise performance des ports et la concurrence croissante des équipementiers chinois et indiens, tant au niveau national qu’international, poseront de sérieux défis à la production automobile locale.

Fitch Solutions prévoit actuellement que la production de véhicules en Afrique du Sud augmentera à un taux annuel moyen de seulement 0,9 % sur la période 2024-2033, pour atteindre un volume annuel de 687 000 unités. Les obstacles à l’investissement en Afrique du Sud seront renforcés par des politiques telles que la Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’UE, en raison de la dépendance du pays au charbon pour l’énergie et de sa situation géographique, qui augmente les émissions liées au transport pour les exportations vers l’Europe et ralentit la transition vers l’électrification.

lematin

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