Automobile : 134 Fiat Topolino fabriquées par Stellantis au Maroc saisies par les douanes italiennes, voici la raison
L’événement fait actuellement la une de la presse italienne. Dans un article publié le 18 mai et relayé par plusieurs médias transalpins, le quotidien livournais le Tirreno révèle que les douaniers du port de Livourne, ville portuaire italienne située sur la côte ouest de la Toscane, région du centre de l’Italie, ont saisi, mercredi 15 mai, une cargaison de 134 microvoitures électriques Fiat Topolino (dont 19 Fiat Topolino et 15 Fiat Topolino Dolcevitas), arrivant à bord d’un navire marchand en provenance du Maroc.
Selon les gabelous, les autocollants du drapeau italien apposés sur les côtés et les portes de ces minicars fabriqués dans l’usine Stellantis de Kénitra pourraient induire les consommateurs en erreur sur l’origine du produit. Ce qui constitue selon eux un «délit présumé de vente de produits industriels portant de fausses indications», puni par l’article 517 du code pénal italien. Ces voitures sont actuellement en garde à vue au terminal Leonardo Da Vinci et à l’entreprise portuaire du port de Livourne, dans l’attente des résultats d’une enquête menée par les autorités italiennes.
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Dans un communiqué publié après l’annonce de cette saisie, Stellantis a indiqué avoir régulièrement déclaré, dès le départ, que ces véhicules étaient bien fabriqués sur son site basé au Maroc. Selon le constructeur, l’emplacement du drapeau italien était uniquement intentionnel « pour indiquer l’origine de la marque (Fiat, NDLR).» « Afin de résoudre tous les problèmes, il a été décidé d’intervenir sur les véhicules mis en fourrière en retirant les petites vignettes, sous réserve d’autorisation des autorités.», a ajouté le constructeur.
Cette mise sous scellés des voitures du groupe italo-franco-américain intervient un peu plus d’un mois après une affaire quasiment similaire. Stellantis, qui a voulu tamponner le nom »Milan» sur l’un de ses modèles Alfa Romeo fabriqués en Pologne, s’est heurté au refus du ministre italien de l’Industrie et du Commerce Adolfo Urso. Le constructeur l’a finalement renommé «Junior», rappelle le média italien Quotidien national.
