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Divertissement

Pascal Soetens candidat de « The Power » sur W9 : « La production ne m’avait pas dit que j’allais me retrouver avec des gens de télé-réalité »

Accro aux audiences, Benjamin Rabier a attrapé le virus de la télévision grâce à la « Star Academy ». Intrigué par les coulisses, il décide d’en faire son métier. 20 ans plus tard, s’il ne rate (presque) jamais un bonus de « The Voice », il peut frissonner devant une compétition sportive, se passionner pour un documentaire ou dévorer une série en un week-end.

Figure emblématique de « Pascal, le grand frère », Pascal Soetens revient sur le petit écran dans « The Power », la nouvelle émission de télé-réalité de W9. Entretien.


« Pascal, le grand frère » est de retour. Enfin presque. Ce lundi 1er avril, Pascal Soetens rejoint « The Power », la nouvelle émission de téléréalité de W9 diffusée à 19h50. Et ce n’est pas un poisson d’avril. « On m’a proposé de participer à un jeu en tant que Pascal Soetens et non ‘Pascal le grand frère’ » précise-t-il d’emblée.

Dans ce nouveau format, 13 candidats issus du monde de la télévision (Carla Moreau des « Marseillais », Eddie de « Secret Story », Coumba de « Koh-Lanta », etc…) devront faire preuve de stratégie pour devenir l’ultime résident. d’une villa située en Espagne. Le prix : 20 000 euros pour une association. Chaque semaine, un participant sera désigné au hasard comme « Power Player ». Il deviendra le maître du jeu et pourra prendre des décisions cruciales pour la suite de l’aventure : qui dort où, qui mange quoi, qui a tel privilège ou tel handicap ? En fin de semaine, le « Power player » désignera le joueur qu’il souhaite éliminer. Le problème est qu’il devra garder son identité secrète. S’il est démasqué, c’est lui qui devra quitter l’aventure. Pour puremedias.comPascal Soetens revient sur cette aventure unique.

Commentaires recueillis par Benjamin Rabier

puremedias.com : Vous faites votre retour à la télévision avec « The Power ». Pourquoi avez-vous accepté de participer à ce divertissement ?
Pascal Soetens : Ce qu’on m’a initialement vendu, c’était un jeu. On m’a parlé de pouvoir et de stratégie. Je suis un compétiteur donc ça m’a chatouillé. Ce que la production ne m’a pas dit, c’est que j’allais me retrouver avec des gens de télé-réalité. Un média, un genre télévisuel qui n’est pas du tout mon domaine. Je suis plutôt dans la catégorie magazine société.

Une émission programmée à 20 heures sur W9, il ne fallait pas chercher bien loin pour imaginer que la chaîne de la TNT allait proposer le concept à certains de ces candidats emblématiques…
Sur ce point, la production était franchement extraordinaire. Ils étaient dans le secret du début à la fin. Evidemment je savais que c’était diffusé à ce moment-là, cela correspondait aux horaires habituels des émissions classiques de la chaîne comme « Les Marseillais ». Après, comme l’émission me faisait penser à « Traîtres » sur M6, je m’imaginais me retrouver avec des candidats plus adultes, plus intéressants et plus sympathiques. La télé-réalité est encore un état d’esprit très jeune. J’ai 53 ans maintenant (rires).

Ils ont dit

« Quand j’ai vu Eddie, Yael… Je me suis dit : « Où étais-je ? Qu’est-ce que je fous ici ? »

Pascal Soetens


N’avez-vous jamais demandé à la production l’identité des autres candidats qui allaient participer à « The Power » ?
Avant le début du match, on m’a annoncé que Coumba et Carla Moreau avaient accepté. Je me suis dit « ah Coumba j’aime bien, c’est ‘Koh-Lanta’. Bien sûr, ils ont mis une fille comme Carla (Moreau) qui va crier mais Coumba va calmer un peu ». Je voulais en faire une alliée. Finalement, la production m’a révélé l’identité de Shauna, une animatrice belge, que je ne connaissais absolument pas et que d’ailleurs personne ne connaissait. Les autres candidats, vraiment, je n’en avais aucune idée.

Quand vous voyez tout le casting arriver dans la villa, que vous dites-vous ?
Quand j’ai vu Eddie, Yael… Je me suis dit « où étais-je ? Qu’est-ce que je fous ici ? ». Après je me rassure en me disant que c’est un jeu et pas une téléréalité où ils vont juste s’embrouiller. À un moment donné, je me suis même demandé : « Si je suis là, avec ce casting très télé-réalité, n’est-ce pas dans le but de les recadrer ? ». Comme ce jeu, la production ne m’a-t-elle pas menti ? Parce que dans cette aventure tout le monde ment. Et puis je me dis : « Wow, si je dois être le grand frère et en même temps participer au jeu, mentir aux gens, ce qui n’est pas forcément mon truc, ça va être compliqué. J’étais là pour jouer ». et défendre mon association, ne pas porter plusieurs casquettes.

Parmi les candidats, il y en a une, Maïssane, qui est particulièrement fan de vous. Elle le dit et le répète plusieurs fois dans les premiers épisodes. Comment l’avez-vous vécu ?
Elle était une vraie fan. Elle s’est occupée de moi tout au long de l’aventure. C’était assez incroyable. Le fan invétéré. Elle aurait pu me parler de manière informelle, cela ne m’aurait pas dérangé.

Au final, comment avez-vous vécu cela ?
J’ai retrouvé un peu de ma jeunesse, comme lorsque j’étais directrice du service jeunesse d’un centre de vacances. Je me suis dit : « D’accord, je dois gérer tout ça » parce que j’étais le plus âgé. Je me suis dit : « D’accord, c’est moi le patron, je vais devoir écouter, je vais probablement devoir calmer le jeu, car il y avait déjà des tensions entre eux liées à d’anciennes aventures. Tout le monde était surpris. » pour me voir en fait. Personne ne m’attendait là-bas, personne. Pourtant, plusieurs productions m’avaient appelé à l’époque en me disant : « Pascal, tu ne veux pas venir sur le plateau, un ou deux jours pour calmer ça ». ou cette personne, parce qu’on n’en peut plus, on ne sait plus comment faire. Je leur ai dit : « Oui, si je joue mon rôle de grand frère ». Sauf que ce n’était pas le cas ici. On m’a demandé de participer à un jeu en tant que Pascal Soetens. Je suis sorti de ma zone de confort, j’ai vécu avec des gens que je ne connaissais pas, que j’allais découvrir, et d’ailleurs, si je les connaissais. Mais ce que je savais d’eux, pour moi, n’était pas bon. C’était donc tendu à plusieurs reprises.

Ils ont dit

« Certains voulaient me tester. Il y en a un qui m’a dérouté”

Pascal Soetens


Même avec toi, ils étaient en conflit ?
Oh oui, même avec moi. Il y en a un qui m’a dérouté. Certaines personnes voulaient me tester, je ne sais pas pourquoi. Je n’arrêtais pas de leur dire : « Ne me testez pas, arrêtez, laissez-moi tranquille. »

Comment avez-vous vécu le jeu lui-même entre stratégie et secret ?
C’est très difficile. En fait, vous devez choisir les bonnes personnes pour pouvoir avancer, que vous soyez la Super Puissance ou non. Il faut donc tester les gens. Je déteste ça, ce n’est pas moi au quotidien, ce n’est pas comme moi. Quand je serre la main de quelqu’un, je lui dis : « Regarde-moi droit dans les yeux, je ne te mens pas » pendant que je lui parle, je lui serre la main fermement pour lui montrer que je n’ai pas les mains moites. . Après je me mets en mode joueur. Je me suis dit : « Tu es dans un jeu, va jusqu’au bout. »

« The Power » marque votre retour à l’écran. Quel est votre rapport au monde de la télévision aujourd’hui ?
Il y a presque quatre ans, j’ai lancé une chaîne YouTube avec JM du standard NRJ appelée « Pascal & JM ». Nous avons 650 000 abonnés, on me dit que c’est beaucoup. Alors maintenant, on tourne avec de gros YouTubeurs comme Michou ou Inoxtag. D’une manière ou d’une autre, je n’ai jamais quitté le petit écran, car aujourd’hui on est sur un écran d’ordinateur, on n’est plus sur un écran sur un mur.

Ils ont dit

« Avec M6, on va parler »

Pascal Soetens


Vous rejoignez le groupe M6, pensez-vous à un retour de « Pascal, le grand frère » ?
C’est vrai qu’avec ‘The Power’, j’arrive sur W9. Mon producteur (via sa société de production La Concepteria, ndlr) n’est autre que Julien Courbet qui travaille pour M6 et RTL. Nous nous retrouvons donc dans le même groupe. Je pense donc que nous parlerons de l’avenir à la direction. Si on me demandait de relancer « Pascal, le grand frère », je ne dirais pas non. La seule certitude, c’est que je veux contrôler beaucoup de choses. Je veux être décideur sur le choix des familles, par exemple. Je vais présenter les avantages et les inconvénients. Mais avant cela, comme je connais bien le secteur de la télévision, je ferai attention aux audiences de « The Power ». Je sais que les publics sont importants dans ce métier et encore plus pour un spectacle comme celui-ci, qui est tout nouveau, une création française en plus ».

A quoi ressemblerait ce spectacle en 2024 ?
Il y a quelques années, avec Julien Courbet, nous avions déjà l’intention de relancer ce spectacle dans une version ‘relookée’. Je pense qu’en 2024, il faudra intégrer les réseaux sociaux dans le format. Il y a quelques années, nous avons fait une émission qui n’a jamais été diffusée. Nous avons trouvé un jeune grâce à Facebook, nous avons réussi à le géolocaliser grâce à son téléphone portable. Je pense qu’il faut utiliser tous les moyens techniques et technologiques d’aujourd’hui pour moderniser le spectacle et le rendre dans l’air du temps. Il faut filmer avec son téléphone, le laisser bouger, filmer la vraie vie. Pourquoi ne pas le faire dans ces conditions et plus encore dans la réalité ?

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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