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Auteurs d’un nouvel exploit face à l’Allemagne, les Bleus retrouvent la finale des JO 2024

C’était il y a moins d’une semaine, et on aurait dit un siècle. Le 2 août, l’équipe de France concluait la phase de poules par une défaite contre l’Allemagne (71-85) qui balayait tout optimisme restant. L’issue était déjà écrite : le Mondial raté de l’an dernier ? Pas digéré. La fin de l’ère Collet ? Mal négociée. L’intégration de Victor Wembanyama ? Trop compliquée. Oubliez tout ça : six jours plus tard, les Bleus retrouvent la finale olympique.

Ce sera la deuxième d’affilée et la quatrième au total pour l’équipe de France après 1948, 2000 et donc 2021, pour chaque fois une défaite face aux Etats-Unis, qui doivent encore battre la Serbie ce soir (21h30) pour s’offrir une énième revanche de la revanche. A Bercy, les imprévisibles Bleus viennent d’enchaîner un succès magistral face au Canada en quart de finale (82-73) avec une victoire redoutable sur les champions du monde allemands (73-69).

Deux points communs réunissent ces deux succès : le leadership assuré par les joueurs d’Euroligue (Yabusele 17 points, Cordinier 16, Lessort 10) et la défense plombée, obsession du sélectionneur malgré la relégation du spécialiste Rudy Gobert dans la hiérarchie (5 minutes de jeu). Ce mur a d’abord permis à la Mannschaft d’être tenue à huit points dans le deuxième quart-temps et d’effacer l’impact d’une entame ratée (2-12, 3e, puis 18-28, 11e).

Elle a ensuite empêché les Allemands de suivre le rythme des Bleus qui prenaient leurs aises en troisième période. Ciblé avec Cordinier et Batum en alternance au manteau, Franz Wagner (10 points contre 20,8 de moyenne) a souffert de mille bobos, laissant le MVP de la Coupe du monde Dennis Schröder (18 points) attaquer un peu seul. Ce qui a fini par s’avérer insuffisant et a permis aux Bleus de prendre 13 points d’avance (66-53, 34e).

Il ne restait plus qu’à conclure pour faire rugir un peu plus de plaisir Bercy, qui avait déjà savouré l’annonce de la qualification pour une nouvelle finale des handballeurs. Un heureux présage qui a peut-être un peu trop tôt enivré les têtes. Les Allemands ont grignoté peu à peu leur retard jusqu’à revenir à deux points à 39 secondes de la fin (70-68). Avec au passage un lancer franc manqué de Victor Wembanyama, tout le monde a commencé à se faire peur.

Mais les Blues ont l’habitude d’être mis en doute et cela ne les a jamais empêchés d’avancer. Alors ils ont serré les dents et quand c’est au tour de Schröder de gâcher un lancer franc et de stopper la remontée de son équipe, on s’est dit que cette équipe avait définitivement quelque chose en plus. Pas forcément un  » Wemby  » de gala. L’Alien est utile (11 points, 7 rebonds, 4 passes, 3 contres) et ça suffit. Non, quelque chose dans le cœur et dans la tête.

Cammile Bussière

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