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auteur d’un retour incroyable, Novak Djokovic atteint les quarts de finale

Le Serbe s’est qualifié face à l’Argentin Francisco Cerundolo au terme d’un match exceptionnel de plus de 4h30 et cinq sets (6-1, 5-7, 3-6, 7-5, 6-3).

Le tenant du titre de Roland-Garros est tombé à terre, mais il n’a pas été vaincu. Ce lundi, en huitièmes de finale, Novak Djokovic a failli s’incliner face à l’Argentin Francisco Cerundolo en quatre sets, avant d’empocher la tête en cinq avec une remontée dont il a le secret (6-1, 5-7, 3-6, 7-5, 6-3). Mais le Serbe aura été bousculé, poussé dans ses retranchements, la faute à un joueur sud-américain qui a su laisser passer la tempête lors d’un premier set à sens unique en faveur de son adversaire serbe, visiblement parfaitement remis de son match du le tour précédent s’est terminé vers 3 heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche.

Pourtant, d’abord imperceptiblement, puis très clairement, Novak Djokovic allait perdre le fil de sa domination, à la fois bousculé par l’Argentin dans l’échange et trahi par son propre corps et une douleur au genou qui le handicapait lourdement. sur ses mouvements latéraux. Après avoir raté plusieurs occasions de break, Francisco Cerundolo a réussi à revenir à un set partout (7-5), avant de faire cavalier seul dans le troisième acte face à un adversaire quelque peu impuissant (6-3).

Le phénix frappe encore

Après une longue intervention du kiné avant le début du 4ème set, le numéro 1 mondial a décidé de repartir au combat. Mais rien n’y fait, la tête de série numéro 23 ne lâche pas sa proie, blessée, et mène 4-2. Sauf que Novak Djokovic a bâti sa légende de phénix des courts sur sa capacité à revenir de nulle part. Ce qu’il a réussi à faire en remportant trois matchs consécutifs pour reprendre l’avantage (5-4). Avant de réussir un ultime acte (7-5). Celui de sa résurrection définitive ?

Même à 40-0, Djokovic n’abandonne pas

À le voir roter comme à ses plus belles heures, la réponse semble oui. De quoi un premier break vite confirmé (2-0). Mais le public de Philippe Chatrier n’avait pas fini de se régaler avec le break immédiat de Cerundolo, suivi d’une lourde chute du Serbe sur un terrain ocre et glissant par endroits (2-2). La dramaturgie est alors à son comble, et restera constante tout au long des jeux et des points hallucinants réalisés par les deux protagonistes. Jusqu’à 4-3 Djokovic, mais 40-0 pour l’Argentin sur son engagement. Au lieu d’abandonner, le Serbe a sorti de sa poche deux points mutants et a fini par craquer. Avant de porter le coup le match suivant (6-3), après 4h40 de combat.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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