RALF HIRSCHBERGER / AFPPhotographie d’aurores boréales capturée le 13 août en Allemagne, lors d’un précédent épisode de ce phénomène observable jusqu’en France.
RALF HIRSCHBERGER / AFP
Photographie d’aurores boréales capturée le 13 août en Allemagne, lors d’un précédent épisode de ce phénomène observable jusqu’en France.
NATURE – Un spectacle magnifique. Il fallait avoir les yeux en l’air dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 septembre car, dans plusieurs régions, le ciel français et européen s’est à nouveau illuminé des couleurs des aurores boréales.
Principalement observées dans le nord-est de la France, des formations lumineuses aux teintes fuchsia, violettes et bleues étaient visibles dans le ciel, provoquées par des éjections de masse coronale (CME), c’est-à-dire des explosions de particules provenant du Soleil. Une fois arrivées sur Terre, elles perturbent son champ magnétique et provoquent ces fameux ciels lumineux, généralement observés dans les pays nordiques.
Ces aurores boréales pouvaient être admirées en début de soirée et jusqu’à 22 heures environ, comme en Alsace ou dans le département du Nord, où le ciel était relativement dégagé. Il était toutefois possible de les observer jusqu’en région lyonnaise.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux curieux ont partagé des photos, souvent prises à l’aide d’un simple téléphone, mais offrant déjà un spectacle rare à observer à l’œil nu.
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Quelques chanceux, munis d’un appareil photo, ont pu prendre des clichés qui ont donné une image encore plus fidèle du phénomène lumineux.
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Comme le rapporte la BBC, ces tempêtes géomagnétiques ont également été observées dans le ciel nocturne britannique, au-dessus de certaines parties de l’Écosse, de l’Irlande du Nord et de l’Angleterre, où le phénomène météorologique a été encore plus facilement observé que de notre côté de la Manche.
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L’augmentation des observations d’aurores boréales ces derniers mois n’est pas due au hasard, rappelait récemment l’Agence France Presse. En effet, ce type d’événement s’est multiplié récemment car le Soleil est actuellement proche de son pic d’activité, selon un cycle qui se produit tous les 11 ans. De quoi favoriser l’apparition des aurores boréales à des latitudes bien plus basses que d’habitude.
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