Xavier Bertrand, actuel président de la région Hauts-de-France et ancien ministre, Michel Barnier, ancien commissaire européen et ancien ministre, et le président du Sénat Gérard Larcher « ont une solide expérience du gouvernement, du Parlement et du compromis », a affirmé le ministre macroniste, dans un entretien au Figaro publié en ligne dimanche.
Emmanuel Macron pourrait, après les JO de Paris, nommer un Premier ministre qui dégagerait un « parfum de cohabitation » pour tenter de construire une coalition, selon un proche du président.
Un souhait que la gauche sorte « de son alliance contre nature avec LFI »
« Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement technique, mais d’un gouvernement politique, avec des gens expérimentés qui savent construire des compromis, tout en étant respectés par les députés et le peuple français », a ajouté la députée des Yvelines, elle-même issue de la droite.
Aurore Bergé espère que ce gouvernement parviendra à « dépasser la droite, les sociaux-démocrates » à condition qu’ils sortent de « leur alliance contre nature avec LFI ». Elle écarte la possibilité que Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire, arrivée en tête des législatives anticipées, soit nommée à Matignon car « on ne peut pas dire ‘tout mon programme, rien que mon programme' ».
Sur le pouvoir d’achat, elle propose d’organiser une « conférence sociale » avec les partenaires sociaux et estime que sur la décentralisation, les services publics, « le rétablissement de l’ordre, de l’autorité et de la laïcité », les propositions du pacte législatif portées par Laurent Wauquiez, chef de file des députés de la Droite républicaine (LDR, ex-Les Républicains), « ne sont pas inconciliables avec celles du bloc central ».
« C’est une voix que je porterai »
Sur le thème de l’immigration, elle suggère que les sénateurs puissent reprendre « des dispositions » sur ce sujet émanant de la droite. Elle souhaite aussi « une refondation au sein du parti Renaissance, qui ne peut exister sans un véritable dialogue constructif » avec les partis alliés Horizons et MoDem, et « confronter le RN à ses contradictions » sans « l’exclure » des institutions de l’Assemblée nationale.
« C’est une voix que je porterai », assure-t-elle, alors que le mouvement macroniste doit tenir son congrès d’ici fin novembre et que le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal aurait l’intention de prendre la tête du parti.
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