L’intensification du bétail, en particulier gourmand dans le soja et les engrais importées de l’étranger pour cultiver les céréales destinées à l’alimentation animale, pourrait affaiblir la souveraineté alimentaire de la France plutôt que le renforcement, note le réseau de climat d’action dans un rapport publié mercredi.
Le réseau, qui rassemble environ quarante associations impliquées dans la lutte contre le changement climatique, rappelle que « La souveraineté alimentaire s’est récemment imposée comme un objectif cardinal pour les politiques agricoles françaises » Dans un contexte international incertain.
En termes de reproduction, croit-il, « La solution proposée par les autorités publiques et les secteurs semble claire: produire plus et à faible coût pour réduire les importations de viande ».
Ces dernières années, le bétail français, en particulier les bovins, a eu tendance à diminuer principalement en raison du non-renouvellement des générations d’éleveurs. La taille des troupeaux a eu tendance à augmenter légèrement, selon les chiffres de l’Institut du bétail. Le budget de 2025, comme le précédent, fournit des mesures fiscales pour encourager l’augmentation des troupeaux.
« Indépendamment des problèmes environnementaux »Ce raisonnement serait conformément à l’action Climate Network « En contradiction » Avec le but, pour deux raisons principales.
Tout d’abord parce que l’élargissement des troupeaux implique plus de bouches animales à nourrir. Si la France produit suffisamment de céréales et de fourrage pour ses animaux, il est largement en déficit pour l’apport en protéines.
Donc, « 95% des soja utilisés pour la nourriture des fermes françaises sont importées »Principalement d’Amérique latine, note le rapport, qui établit la même observation pour les engrais synthétiques utilisés pour cultiver des céréales, acheté en Russie, en Bélarus, en Égypte ou en Algérie.
Le réseau climatique d’action estime également que 44% de toutes les terres cultivées en France sont déjà ainsi pour nourrir les fermes et que leur élargissement accentuerait toujours cette surface, « Entrer en concurrence avec d’autres productions agricoles stratégiques dans le pays ».
« L’augmentation de l’agriculture intensive au nom de la souveraineté alimentaire est donc une erreur stratégique » et un » Mauvaise façon « conclut le réseau, ce qui suggère d’autres leviers d’action.
D’une part, le développement de « Fermes durables »Surtout biologique, plus autonome dans la nourriture de leurs animaux et, en revanche, un changement global des méthodes de consommation.
« L’État doit mettre en place des politiques alimentaires ambitieuses, en faveur de la réduction de la consommation de viande, tout en faisant la promotion de celle de la viande de qualité et produite en France »Demande la Fédération de 37 associations locales et nationales.