Augmentation mondiale en flèche, villes avec des taux records… Les propriétaires disent stop
Au fil des années, cela augmente. La taxe foncière continue d’augmenter pour les propriétaires, selon une étude de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), relayée par Le Parisience mardi.
Selon l’Observatoire national des taxes foncières, ces dernières ont connu une hausse moyenne de 32,9% entre 2013 et 2023. Une hausse quatre fois supérieure à celle des loyers (à 7,7% sur la même période) et près de deux fois supérieure à l’inflation (19 %).
Selon nos confrères, certaines communes de Savoie, de Haute-Corse, des Pyrénées-Orientales et de l’Essonne ont enregistré la plus forte hausse sur la dernière décennie. Par exemple, à Popolasca, en Corse, la taxe foncière a augmenté de 202,3 %, ce qui constitue un record sur la période. Dans le cas de Freney, en Savoie, ou de Thuès-Entre-Valls, dans les Pyrénées-Orientales, la croissance est respectivement de 155,6% et 153,8%.
Les impôts à Paris…
Paris se classe en tête du classement des grandes villes de France avec une hausse de 83 % sur une période de dix ans. Paris occupe la première place principalement grâce à la hausse du tarif municipal en 2023 et à l’augmentation des bases locatives. La capitale de la France occupe une position dominante dans ce classement, avec Strasbourg (52%), Limoges (51,8%), Grenoble (49,5%) et Nantes (48%).
Les deux tiers de la hausse de cette taxe au cours des dix dernières années s’expliquent par la revalorisation des valeurs locatives (plus de 7,1% l’an dernier). Un critère qui évalue la valeur d’une maison. Cette valeur est ensuite multipliée par les taux d’imposition votés localement par chaque communauté. L’indice continue par ailleurs de croître de 3,9% en 2024, avec une estimation de 2% en 2025.
Locataire payant ?
Les communes qui connaissent la plus forte hausse se défendent en évoquant la suppression de la taxe d’habitation qui leur a fait perdre une partie de leurs ressources.
L’UNPI insiste donc pour que les propriétaires puissent faire payer aux locataires la hausse de la taxe foncière. L’association demande principalement une réforme de la fiscalité locale afin de fusionner la taxe foncière et la taxe d’habitation (qui reste sur les résidences secondaires).