Divertissement

Audiences : Quelle note pour « Des blouses pas si vins », le documentaire choc de Marie Portolano sur M6 ?

Ce dimanche soir, M6 proposait le documentaire du journaliste qui travaille désormais dans « Télématin » sur France 2.

Marie Portolano revient de manière exceptionnelle sur M6. Aux commandes de « Télématin » depuis la rentrée, l’ancienne incarnation du concours gourmand « Le meilleur pâtissier » a défendu avec Grégoire Huet, ce dimanche 5 mai 2024 à 23h10 sur le Six, le documentaire « Des blouses pas si vins ». Cela met en lumière le fléau que représentent les violences sexistes et sexuelles dans le milieu médical et avait été validé par M6 bien avant le départ de Marie Portolano pour France 2 à la rentrée 2023. La journaliste avait déjà signé un premier film très remarqué, « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste » autour du sexisme dans le journalisme sportif, et diffusé sur Canal+ en 2021.

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Les « blouses pas si blanches » puissantes sur la cible commerciale

Diffusé entre 23h13 et 00h49, « Les blouses pas si blanches » informé 843 000 téléspectateurs, ce qui représente 12,5% du public et 23,2% Femmes responsables des achats de moins de 50 ans (FRDA-50). Un score supérieur à la moyenne de la chaîne à l’époque. Dans cette case, « Enquête exclusive », magazine présenté par Bernard de La Villardière, a réuni, en moyenne, 797 000 téléspectateurs depuis le début de la saison, ce qui représente 11,3 % du public. A titre indicatif, « Un silence si bois », le dernier documentaire diffusé sur cette case, a touché 1,15 million de téléspectateurs, soit 13,1 % du public le 24 septembre 2023.

Pour ce documentaire, Marie Portolano et Grégoire Huet ont enquêté pendant un an sur l’ampleur des violences sexuelles en milieu hospitalier, recueillant les témoignages de nombreuses femmes qui se disent victimes de discriminations, de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols. . Le journaliste a notamment interrogé Agnès Buzyn. L’ancienne ministre de la Santé, qui a longtemps été praticienne à l’hôpital Necker, a raccroché son manteau après avoir subi plusieurs années de harcèlement. De son côté, Marine Ltemporel, Miss France 2013 et désormais médecin généraliste et chroniqueuse santé dans « Télématin », a décrit les dérives dont elle a été témoin durant ses études.

Outre ces deux personnalités, de nombreuses femmes, médecins, infirmières, aide-soignantes et étudiants ont accepté d’apporter leur contribution, parfois au péril de leur carrière. Ces témoignages font évidemment écho au mouvement hospitalier #MeToo, qui en est à ses débuts. Mi-mars, Karine Lacombe, chef du service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine de Paris et figure médiatique au plus fort de la pandémie de covid-19, accusait Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et moral ». Le médecin urgentiste nie les accusations portées contre lui. Dans le sillage de l’infectiologue, de nombreuses personnes, en majorité des femmes, multiplient les récits de violences intervenant dans les hôpitaux et le milieu médical en général, violences qui concernent également les patientes.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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