Les automobilistes s’organisent. Après avoir fait le plein d’essence dans les stations-service Leclerc de Sainte-Eulalie, Talence ou Ambarès, en Gironde, des centaines de personnes affirment que leur voiture est en panne. Ils décrivent pour la plupart des voyants qui s’allument sur le tableau de bord et une voiture en perte de puissance, qui ne dépasse pas 20 km/h. Pour certains, leur véhicule ne démarre plus du tout. Plusieurs mécaniciens ou experts ont constaté la présence d’eau dans le réservoir des voitures concernées. Les dégâts sont parfois estimés à plusieurs milliers d’euros.
Ce lundi, à travers un communiqué, E. Leclerc assure que «les centres de Sainte-Eulalie et d’Ambarès sont en contact avec les clients concernés et examinent attentivement la situation afin d’apporter une solution dans les plus brefs délais». formulaires fournis par l’enseigne et ouvrir une réclamation auprès de leur assureur, avec justificatif du ticket d’achat. En attendant une éventuelle expertise, ils ne doivent pas toucher à leur véhicule ni le faire réparer.
« Expertise toujours en cours »
Pour les stations de Sainte-Eulalie et d’Ambarès, « une nouvelle inspection complète des cuves a eu lieu ce matin, lundi 15 avril, ne révélant aucune présence d’eau, mais des expertises complémentaires sont toujours en cours », affirme l’enseigne. « Concernant le centre de Talence, tous les clients concernés ont été contactés, leurs dossiers sont en cours de traitement et l’évaluation des cuves concernées est toujours en cours », précise le groupe.
Un automobiliste en panne affirme néanmoins qu’un expert a établi la responsabilité de la station, lors d’une expertise contradictoire. « J’étais la troisième voiture expertisée et pas la dernière », assure-t-il. En juin 2023, selon des expertises contradictoires que nous avons obtenues, la présence de carburant contaminé dans un réservoir a été confirmée après un ravitaillement à Talence.
« Des contrôles réguliers effectués dans les dépôts qui livrent ces magasins n’ont constaté aucune anomalie dans la qualité des carburants. Les investigations se poursuivent», précise, de son côté, E. Leclerc.
