« Aucune action du gouvernement » derrière la nouvelle offre d’un fonds français, affirme le ministre chargé de l’Industrie
« Techniquement, le gouvernement pourrait bloquer la vente » à un fonds étranger. « Nous ne bloquons pas par principe, mais nous rappelons un certain nombre d’engagements », explique Marc Ferraci.
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« Il n’y a absolument aucune action de la part du gouvernement » derrière la nouvelle offre proposée par le fonds d’investissement français PAI, déposée à l’extérieur « délais »pour le rachat de sa filiale Opella, qui commercialise le Doliprane, a indiqué sur franceinfo vendredi 18 octobre Marc Ferracci, ministre délégué à l’Industrie.
La semaine dernière, Sanofi a annoncé négocier « exclusivement » avec un fonds d’investissement américain et s’est étonné d’avoir reçu une offre améliorée de PAI. Le gouvernement, ui, s’engage à demander des garanties au groupe pharmaceutique et au fonds américain.
« C’est une question d’investisseurs, de choix privés, on regardera la fin de ce qui sera signé, et on imposera des engagements et surtout des leviers pour les faire respecter sur la base d’un accord qui sera signé »dit-il. « Ce n’est pas à moi de décider. » si Sanofi doit étudier ou non cette nouvelle offre, dit-il. Il rappelle que sa priorité est « garantir l’emploi » Et « sécurité d’approvisionnement en médicaments des Français ».
« Techniquement, le gouvernement pourrait bloquer la vente »concède le ministre. « Nous ne bloquons pas par principe, mais nous rappelons un certain nombre d’engagements ». A ce titre, il souhaite « inclure des sanctions dans l’accord »si « engagements sur le maintien de l’emploi, le maintien de la Recherche et Développement en France, les volumes de produits »ne sont pas respectées.