"Aucun signe avant-coureur" n'a été détecté
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« Aucun signe avant-coureur » n’a été détecté

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Les équipes de protection de l’enfance de Loire-Atlantique ont été choquées par l’affaire d’exploitation pédopornographique d’un enfant handicapé de 4 ans. En détention provisoire, l’auteur présumé des faits est un professionnel récemment agréé de la métropole nantaise.

Le Figaro Nantes

Après l’horreur, la consternation. Le département de Loire-Atlantique a annoncé, le 30 septembre, qu’il se constituerait partie civile dans une affaire de viols barbares commis sur une fillette de 4 ans originaire de la région nantaise. Si elle n’a pas été directement évoquée par le parquet de Nantes lors de la conférence de presse organisée lundi, la collectivité avait en réalité recruté le principal suspect de l’affaire, qui avait été agréé par ses services comme assistant familial en décembre 2023 – permettant ainsi lui d’accueillir l’enfant chez lui.

« La procédure d’agrément, le recrutement et le suivi régulier de ce professionnel n’ont révélé aucun signe avant-coureur »a indiqué le ministère dans un communiqué, soulignant qu’un «double vérification du casier judiciaire avaient été perpétrés contre la personne soupçonnée par la justice d’être l’auteur des faits. L’approbation de l’homme a depuis été retirée. « Toutes les équipes de professionnels du département qui œuvrent à la protection des enfants pris en charge sont ébranlées par les faits révélés.ajoute la communauté. Elle précise également qu’elle a déjà contribué à l’enquête et reste à la disposition de la justice.

« Penchants pédophiles »

Agé de 32 ans, l’assistant familial a été décrit par le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, comme un aide-soignant proche de la communauté nantaise, sans aucun casier judiciaire. Placé en garde à vue le 23 septembre, il a reconnu « penchants pédophiles » ainsi que les faits de viols qui lui sont reprochés. Mis en examen deux jours plus tard, l’individu a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nantes. Il est poursuivi des chefs de « viols avec actes de torture ou de barbarie », « agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité » et « enregistrement, détention et diffusion d’images pornographiques de mineur ».

La victime, une petite fille souffrant d’un handicap important, a été prise en charge dans les services spécialisés de pédiatrie du CHU de Nantes. L’auteur présumé avait filmé plusieurs vidéos à caractère pédopornographique qu’il avait ensuite partagées en ligne, sur des services de messagerie cryptée comme Telegram. Initialement repéré par les enquêteurs néerlandais, ce contenu a été transmis le 11 septembre à l’Office des mineurs (Ofmin), l’agence française chargée de lutter contre la pédocriminalité numérique.

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