Ils n’avaient pas été utilisés en mission depuis sept ans. À la fin de son mandat, Barack Obama les a utilisés contre une base jihadiste en Libye en 2017. Mais, à l’exception d’essais et de quelques démonstrations de force dans le nord de l’Europe, contre la Russie, les bombardiers furtifs B-2, ces « ailes volantes » » qui sont les plus chers de l’histoire de l’aviation américaine, sont restés dans leurs hangars du Missouri. Mercredi, ils sont intervenus au Yémen, bombardant des installations et des dépôts d’armes détenus par les Houthis, les autorités de facto du pays.
Cette opération a été présentée par le commandement militaire américain comme visant à « dégrader les capacités des Houthis » en lien avec leurs attaques contre des navires en mer Rouge et les menaces qu’ils représentent pour les « partenaires régionaux » des Etats-Unis.
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