C’était une soirée à trois points, un match idéal pour soigner sa différence de buts, sortir du frigo des éléments avec peu de temps de jeu (Bilal Nadir, Derek Cornelius, Ismaël Koné), pour repousser ses poursuivants, redonner confiance à Elye Wahi, enfin buteur à domicile sous les hourras d’une foule autrefois en colère contre son numéro 9, donner du temps de jeu à un jeune loup qui rêve de gratter des minutes chez les pros (Darryl Bakola), une rencontre pour définitivement éloigner le syndrome du Vélodrome, commencer l’année sous les meilleurs auspices, et même pour ovationner sans regret un buteur adverse qui a écrit ses plus belles lettres de noblesse à Marseille (André Ayew). 2025, l’année de la bienveillance ?