Au procès du viol de Mazan, le «disciple» de Dominique Pelicot et le fantôme de l’inceste
COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Auditionné mercredi, Jean-Pierre Maréchal fait partie des 50 accusés, mais il n’a jamais accepté de violer l’épouse de Dominique Pelicot. Il a préféré livrer sa propre femme à cet homme en qui il a retrouvé la figure de son « père » incestueux.
Ce mercredi 18 septembre ont débuté les premières auditions des 50 co-accusés de Dominique Pelicot. Ce retraité de 71 ans est accusé d’avoir drogué et livré sa femme, Gisèle, à des inconnus recrutés sur Internet. Trente-cinq d’entre eux ne reconnaissent pas les faits, voire s’estiment tout autant victimes que Gisèle Pelicot. Nombreux sont ceux qui accusent Dominique Pelicot de les avoir manipulés, affirmant qu’ils « sous l’influence » de la septuagénaire. Et ce malgré le contenu d’un disque dur appartenant à Dominique Pelicot, sur lequel les enquêteurs ont découvert des enregistrements vidéo de chaque viol, avec, systématiquement, une date, le pseudo du violeur, et un bref résumé des événements subis par Gisèle Pelicot.
Aujourd’hui, dans la salle d’audience, ces 50 accusés forment une masse anonyme, masquée et cagoulée. Mais, lors d’une pause, alors que la salle se vide, quelque chose s’inverse, change : vidée des journalistes et des robes noires, la salle semble…
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