au procès de l’intellectuel, la liberté d’expression décortiquée
Le 17e La chambre du tribunal correctionnel de Paris est revenue mardi sur les propos de l’écrivain, poursuivi par le militant « antiraciste » pour avoir fustigé sa responsabilité intellectuelle dans l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015.
Les débats ont duré huit heures. Huit heures durant lesquelles, devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, la liberté d’expression a été pesée, décortiquée, analysée, à la lumière d’une séquence télévisée : celle qui opposait, sur le plateau de l’émission 28 minutes d’Arte, « la militante antiraciste Rokhaya Diallo au philosophe Pascal Bruckner, 21 octobre 2020.
Ce jour-là, les invités débattent de la question : « L’homme blanc est-il forcément coupable ? La discussion se déroule avec courtoisie, les sourires sont partagés. Pascal Bruckner et Rokhaya Diallo débattent à coups de fleuret moucheté, s’opposant mutuellement.
Quand soudain, le spectacle chavire. Pascal Bruckner s’adresse, sans ambiguïté, au cofondateur du mouvement Indivisibles, et la bagarre éclate. « Je pense, Madame, qu’au contraire, votre statut de femme musulmane et noire vous rend privilégiée. Cela permet de dire un certain nombre de choses (…) notamment, je…