Nouvelles sportives

au Parc des Princes, Luis Enrique et ses hommes veulent faire de Paris une fête

Les Parisiens Ousmane Dembélé, Nuno Mendes et Marquinhos (de gauche à droite), lors d'un entraînement à Poissy (Yvelines), le 6 mai 2024.

Existe-t-il un meilleur scénario ? Une finale de Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Real Madrid, le 1euh juin, à Londres, pour la dernière saison de Kylian Mbappé sous les couleurs rouge et bleu ; lui qui devrait rejoindre les rangs de la Maison Blanche la saison prochaine. Le résultat des demi-finales aller de la prestigieuse compétition européenne de football, les 30 et 1er avrileuh May, fait douter de ce casting idéal. A commencer par la présence du PSG au stade de Wembley dans un peu plus de trois semaines.

Battu (0-1) au Signal Iduna Park, le club de la capitale est en ballottage défavorable lorsqu’il reçoit le Borussia Dortmund (BVB), mardi 7 mai à 21 heures, pour le deuxième acte de leur double confrontation. « Nous n’avons plus rien à perdre », a reconnu Luis Enrique, l’entraîneur parisien, après le match aller. Pas question pour autant de céder au défaitisme. « Le groupe est extrêmement calme »a expliqué Kylian Mbappé dimanche, en marge d’un événement de son association, Inspired By KM, sur les Champs-Elysées.

Pour ce qui sera a priori son dernier match de Ligue des Champions à domicile, au Parc des Princes, avec le PSG, l’attaquant affirme « prêt à défendre les couleurs de (son) équipe « . Son capitaine, Marquinhos, s’est lui aussi voulu rassurant en conférence de presse :  » Apres le jeu (à Dortmund), on s’est dit qu’on pouvait faire mieux. L’entraîneur a encadré cela et nous a montré la stratégie. » Une confiance, développe le Brésilien, originaire de  » travail  » réalisés tout au long de la saison.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le PSG se heurte au « mur jaune » du Borussia Dortmund lors du match aller de la demi-finale de Ligue des champions

L’écart entre les deux équipes est faible : un seul but. « Nous avons une petite avance, ni plus, ni moins », a concédé l’entraîneur du BVB Edin Terzic après la victoire de son équipe. Au tour précédent, Paris avait battu le FC Barcelone à domicile (4-1), après avoir perdu à domicile à l’aller (2-3). Cette fois, le PSG a l’avantage du terrain au retour : une première depuis le début des huitièmes de finale de cette édition. « Qu’est-ce qui nous donne de l’espoir ? Le Parc, nos supporters »a insisté Luis Enrique.

1euh En mai, le Signal Iduna Park et son célèbre « mur jaune » – la plus grande tribune debout d’Europe, où se rassemblent les plus fervents supporters du Borussia – avaient joué à merveille leur rôle de douzième homme. Mais les plus de 3 000 Parisiens traversant le Rhin n’y étaient pas étrangers. « ambiance exceptionnelle », salué par l’Asturien au coup de sifflet final. Ils ont chanté, crié, applaudi en continu bien au-delà des quatre-vingt-dix minutes de la réunion. Mardi, ils seront près de 45 000 à l’intérieur de la porte de Saint-Cloud, malgré des places vendues à prix d’or sur les plateformes de revente de billets (de 430 euros environ à plusieurs milliers d’euros).

Le Collectif Ultras Paris a annoncé la mobilisation générale sur son compte X : « Cette confrontation tant attendue par tout un peuple doit se terminer en apothéose (…) nous appelons TOUS LES PARISIENS à ne faire qu’un »en ville comme dans les baies du Parc des Princes. « Nous devons rendre nos fans fiers et viser cette finale »a martelé, de son côté, Luis Enrique.

Dortmund rêve de revanche

L’affaire ne sera pas simple, car le retrait de Lucas Hernández oblige le club de la capitale à revoir ses plans défensifs. Victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche à l’aller, l’international français formait avec Marquinhos une charnière centrale solide, complémentaire et surtout expérimentée.

Pour le remplacer, Luis Enrique fera-t-il confiance à Beraldo, 20 ans, qui a montré ses limites face à Barcelone ? Danilo, qui manque parfois de vitesse et de mobilité ? Ou Milan Skriniar, qui n’a disputé qu’un seul match complet depuis son retour après trois mois d’absence et une opération à la cheville ? Ce choix est d’autant plus important que, compte tenu du résultat du match aller, le PSG devra absolument marquer et sera sans doute plus exposé aux contre-attaques.

« L’objectif n’est pas de gagner avec deux buts d’avance, mais de gagner (…). On peut marquer deux buts en trois minutes, mais aussi souffrir, il faut jouer à 100% concentré en attaque ou en défensea argumenté l’entraîneur du PSG. Si nous encaissons un but, cela n’a pas d’importance – nous nous sommes qualifiés contre Barcelone – et si nous marquons un but, cela change l’attitude de nos adversaires. »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En défense, le PSG a-t-il enfin trouvé la formule gagnante ?

 » Nous irons (à Paris) gagner, même si nous savons qu’un match nul pourrait nous suffire », a promis, de son côté, Edin Terzic. Samedi, l’entraîneur allemand a donné un peu de répit à ses troupes, en faisant tourner son effectif et en laissant Jadon Sancho, Julian Brandt, Karim Adeyemi, ou encore Niclas Füllkrug – le buteur du premier tour – sur le banc au départ. expulsion du match de Bundesliga contre Augsbourg (victoire 5-1). L’attaquant Sébastien Haller, qui n’avait pas mis les pieds sur la pelouse de Signal Iduna, le 1euh May, en raison d’une cheville douloureuse, fait également partie du groupe pour le voyage à Paris.

Bulletin

« Paris 2024 »

« Le Monde » décrypte l’actualité et les enjeux des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Registre

Dortmund, vainqueur de l’édition 1997, rêve lui aussi d’atteindre la finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2013. Cette année-là, déjà à Wembley, le BVB avait fini par s’incliner dans un duel 100% allemand contre le Bayern Munich (1-2).

Mardi soir, le Borussia aura-t-il l’occasion de prendre sa revanche à Londres ou Paris sera-t-il la fête ? Par optimisme, l’entraîneur des Rouge et Bleu penche pour la deuxième option. Il l’a en tout cas promis à un jeune supporter rencontré ce week-end après un entraînement au Campus du PSG à Poissy (Yvelines). « S’il vous plaît, au match retour, essayez de tout faire pour gagner. » Un clin d’œil donc, ces quelques mots de Luis Enrique, dans la langue de Molière :  » Nous allons gagner. «  C’est dit, il ne reste plus qu’à faire.

Réutiliser ce contenu

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page