Nouvelles locales

au nom du « front républicain », la macronie risque l’effacement

DÉCRYPTION – Dans une centaine de circonscriptions, les candidats du camp Macron ont renoncé à se présenter pour se ranger derrière d’autres candidats.

Les plus pessimistes y voient un mauvais présage. Le début d’un grand effacement au Parlement. Surpris par la dissolution de l’Assemblée nationale, les partisans d’Emmanuel Macron ont renoncé à se présenter dans une centaine de circonscriptions, se rangeant la plupart du temps derrière un autre candidat, en vue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. «  Le calcul qui a été fait a été de constater qu’il n’y avait aucun candidat de la majorité susceptible de pouvoir l’emporter. », a expliqué Édouard Philippe lundi matin sur BFMTV. Résultat, sur 577 sièges à remporter, le camp présidentiel n’en brigue que 489.

En épargnant certains de leurs opposants, les troupes du chef de l’Etat entendent ne pas insulter l’avenir, avec un seul espoir : obtenir de nouveaux alliés dans le futur Hémicycle. Une sorte de « front républicain » dès le premier tour, une manière de construire le «  fédération de projet » espéré par le chef de l’Etat. Tout en évitant les élections…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 77% à découvrir.

Vente flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà inscrit? Se connecter

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page