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« Au niveau international, on a beaucoup moins de jokers », comment Fabien Galthié profite de ses attaquants polyvalents

Contre le Japon il y a deux semaines (52-12), seul Grégory Alldritt est resté à sa place, en numéro 8, pendant 80 minutes. Contre la Nouvelle-Zélande (30-29), c’est Thibaud Flament qui s’est montré fidèle au 4. Partout ailleurs dans le peloton d’avant, une, deux voire trois rotations par poste ont eu lieu. « Il y a un coaching ‘obligatoire’ : pilier gauche, pilier droit et numéro 5, où des profils comme Meafou ne peuvent pas jouer 80 minutes et changer de poste.explique Karim Ghezal, co-entraîneur du quinze attaquants français entre 2020 et 2023. Tous les autres attaquants doivent être capables de le faire. Dans un scénario idéal, avec un banc 6-2 (six avants et deux trois-quarts)vous disposez de deux deuxièmes lignes de remplacement, avec un joueur capable d’annoncer depuis la touche. De cette façon, vous pouvez envisager un tout nouveau front cinq pour terminer. »

Jeoffro René

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