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Au Niger, «plus de 100 terroristes» tués, selon l’armée, après une attaque meurtrière près du Burkina Faso la semaine dernière

Des soldats nigériens à Niamey (Niger), le 10 octobre 2023. (Image d'illustration)

L’armée nigérienne a répondu avec force à l’attaque djihadiste de la semaine dernière à la frontière burkinabè. Elle a annoncé jeudi 4 juillet avoir tué « plus de 100 terroristes » lors des opérations aériennes et terrestres. Dans son dernier bulletin, l’armée nigérienne a assuré que « Les opérations terrestres et aériennes sont (a continué) pour neutraliser le groupe terroriste responsable de l’attaque de Tassia ».

Le 25 juin, vingt soldats d’une opération antiterroriste et un civil ont été tués dans une attaque menée par « une coalition de groupes armés » près du village de Tassia, dans le département de Téra, à l’ouest du pays. « Plusieurs dizaines de terroristes » ont été tués lors de la riposte à cette attaque, a annoncé l’armée nigérienne, responsable de la mort, quelques jours plus tôt, d’un membre « influent » de l’État islamique local.

Depuis cette attaque terroriste, d’autres jihadistes ont été tués dans cette région frontalière du Burkina Faso. Entre le dimanche 30 juin et le mercredi 3 juillet,  » un raid «  à Kolman et  » Recherches «  sur les marchés de Dougouro et de Bankilaré, trois villes également situées dans la région de Téra, « a aidé à neutraliser huit terroristes » Et « d’arrêter dix-neuf autres »a assuré l’armée nigérienne.

Un repaire pour les djihadistes

Lundi 1euh Juillet, « au moins 20 terroristes » sont morts et leurs « logistique détruite » pendant une grève « drone contre leur base », dans une vallée à environ quatre kilomètres au nord de Kokoloko, à la frontière avec le Burkina Faso. Dans son précédent bulletin, l’armée avait déjà annoncé avoir tué, mercredi 26 juin, « une trentaine de terroristes » dans la même zone et « détruit leurs moyens de guerre » lors d’un raid aérien.

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Le département de Téra est situé dans la région de Tillabéri, au sein de la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Ce secteur est devenu un refuge pour les jihadistes sahéliens affiliés à l’organisation État islamique et à Al-Qaïda. Les civils sont fréquemment pris pour cible par les jihadistes, ce qui entraîne d’importants déplacements de population.

Le Niger, dirigé par l’armée depuis un coup d’État en juillet 2023, est également confronté dans son sud-est aux violences de l’organisation jihadiste Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).

Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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