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Au Népal, un alpiniste français est mort alors qu’il tentait de gravir le mont Makalu dans l’Himalaya

Un Français est mort en tentant de gravir le mont Makalu (montagne au centre de la photo, entourée du sommet du Lhotse à gauche et du sommet de l'Ama Dablam à droite).
PRAKASH MATHEMA / AFP Un Français est mort en tentant de gravir le mont Makalu (montagne au centre de la photo, entourée du sommet du Lhotse à gauche et du sommet de l’Ama Dablam à droite).

PRAKASH MATHEMA / AFP

Un Français est mort en tentant de gravir le mont Makalu (montagne au centre de la photo, entourée du sommet du Lhotse à gauche et du sommet de l’Ama Dablam à droite).

ALPINISME – Un nouveau drame de montagne. Un alpiniste français est décédé sur le mont Makalu, cinquième plus haute montagne du monde, situé dans l’Himalaya au Népal, ont annoncé ce mardi 14 mai les organisateurs de l’expédition. Il s’agit du deuxième décès de la saison d’alpinisme.

Johnny Saliba, 60 ans, « se dirigeait vers le sommet mais, comme il présentait des symptômes du mal de l’altitude, son guide l’a fait descendre. Puis il est mort »dimanche à une altitude de 8 120 m, a déclaré Bodha Raj Bhandari, organisateur de l’expédition à Treks et expéditions Snowy Horizon. Sa famille a été informée de son décès, a-t-il ajouté, précisant que des efforts sont déployés pour retrouver son corps.

Le grimpeur faisait partie d’une équipe française escaladant le mont Makalu à 8 485 mètres. Tous sont rentrés sains et saufs au camp de base.

Deuxième mort sur Makalu

Si le Népal a déjà délivré 59 permis à des grimpeurs étrangers pour le Makalu et que des dizaines d’entre eux ont déjà pu atteindre son sommet, ce n’est pas la première fois qu’un accident similaire se produit. Il s’agit du deuxième décès de la saison d’alpinisme après celui de Lakpa Tenji Sherpa, un guide népalais de 53 ans, décédé début mai alors qu’il descendait du Makalu, dont il avait atteint le sommet.

Au Népal, l’alpinisme est une pratique très courante, notamment parce que le pays abrite huit des 14 plus hauts sommets du monde. Le Népal, par exemple, a délivré cette année plus de 900 permis pour gravir ses montagnes à des alpinistes étrangers, dont 414 pour l’Everest.

Mais les grimpeurs ne grimpent pas seuls. Ils sont accompagnés de « sherpas », montagnards népalais, servant de guides. De plus, un tiers des morts sur l’Everest sont des guides népalais. En même temps, il y a aussi « médecins des cascades »c’est-à-dire des Sherpas spécialistes de la sécurisation de l’itinéraire vers les sommets, qui remontent le courant pour préparer le parcours d’escalade à l’aide de cordes et d’échelles.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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